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"KAISAPOLYBLOG" " BLOGGLOBTROTTEUR "
29 avril 2012

RDC-BELGIQUE: Chemin de la croix colonial Belge

RDC-Belgique

Une Histoire Coloniale des plus Cruelle, Criminelle-

La petite Belgique s´ingère pille et refoule des congolais.

Lourde Facture à payer aux Congolais pour crime Coloniale

Une petite Belgique sanguinaire qui a fait un carnage.

Cette belgique qui s´ingèrent dans les Affaires privées de la République Démocratique du Congo?

Cette Belgique construite avec les minerais de la RDC, pillés pendant plus d´un siècle, sous sa fondation, des

cadavres de nos grands parents?

Belgique jamais ta conscience sera tranquille!

Belgique, tu as refoulé sans autres formes de procès, mains vides, des familles entières livrées en pâture et à la

misère et au risque.

Ainsi donc, Blogofort-Polyblog ouvre des pages Noires et sombres intitulées:"Cartes Postales-Coloniale"

L´ASSASSINAT DE LUMUMBA, PÈRE DE L`INDÈPENDANCE CONGOLAISE, la BELGIQUE A-T-ELLE PAYÉE?

Carte Postale à titre Posthume aux couleurs Nationales d´une main criminelle.

Dans nos prochains jours dans un modelage calligraphique de Kaisa Ilunga  

 

 

La Lettre testament de Patrice Emery Lumumba

tiré de futuroscopie de Kaisa Ilunga

 

 

 

Enfin, une chose était certaine, il n´y a pas de fumées sans feux, l´annonce de la nouvelle avait alerté l´opinion tant nationale qu´internationale. Toute la république était en éveille, aux aguets, très peu de personnes se trouvaient dans les secrets des Dieux. Il y a aussi une déclaration de l´ancien ministre se l´intérieur qui n´avait pas réussie à calmer les esprits.au lendemain des indépendances Africaines, toute l'Afrique était en ébullition, les colonisateurs n´était pas encore partis et ne s´était pas non plus avoue´vaincu. Le colonisateur, traînait encore le pas, il rodait encore dans ce grand pays qui lui avait apporté coton, or, cuivre, argents et bien d´autres minerais dont il se servait ou puisait des poches d´une République Belgo Congolaise, propriété privée du Roy Léopold 2 qui s´en était appropriée.

Il y avait à l´annonce de la nouvelle de la disparition de Lumumba beaucoup de versions. Seulement voilà, si rien n´était arrivé à l´homme d´état congolais, où qu'il se trouvait, en évasion ou en fuite, il n´allait pas tarder à faire signe de vie mais voilà que des jours s´écoulaient, des semaines quand soudain, une annonce des plus pathétique pris le dessus, des radios étrangères faisaient allusion à un complot, Patrice Lumumba aurait été assassiné. Jusque là, il n´y avait  que des soupçons, des bruits. Seulement voila, Lumumba n´était pas que visionnaire, en politique en analyse profonde il avait d´autres qualités, entres autres, la prévenance, à partir du moment o`il ne pouvait savoir ni prédire, il prévenait  ainsi donc,  il avait écrit une lettre à destinée à son épouse mais alors, une lettre testament qui pouvait avoir plusieurs titres car en dehors du fait qu'il remontait le morale à son épouse, ne sachant point si ce départ était ou serait un départ sans retour, il adressait cette à l'Afrique à travers son épouse. Cette lettre testament ou lettre d´adieu, était aussi destinée aux Congolais mais aussi, au même titre, aux Africains.

Les lumumbistes étaient disséminés partout, dans toutes les régions de la République Démocratique du Congo, ils suivaient de prêt la tournure des événements qui laissaient présagés une situation de crise entre les régions, les partis et le gouvernement. Les choses, du moins les nouvelles, après l´indépendance étaient mauvaises, il y avait un nombre pléthorique des partis politiques qui étaient en ébullition à l´annonce de la fameuse disparition. Des rébellions venaient de naître  dans la quasi-totalité des provinces du pays. Mobutu de son coté, pourchassait tous les proches de Lumumba. Cette chasse aux Lumumbistes avait occasionné des fuites et encouragé des groupes de luttes contre Mobutu et ces hommes armés. La plupart des fuillards avaient quittés les grandes villes comme Kinshasa, Lubumbashi, bukavu ,Lodja, Katakokombe pour aller fondé des mouvements rébels dans les maquis ou foret avoisinants les dites provinces. Mobutu était surpris mais savait que la popularité de Lumumba avait dépassé les frontières de la République Démocratique du Congo. Il savait que désormais, il n´aura jamais de répits et que il fallait à tout prix écraser la rébellion. Il engagea des mercenaires, aidés par ces complices européens. Il y aura un bain de sang, une hémorragie qui ne s´arrêtera pratiquement pas. Gisenga, un proche de Lumumba, prendra la route du maquis vers Kisangani, il prit la tête du parti laissé par Lumumba, le Mouvement National lumumbiste Congolais. Tandis que Pierre Mulele, l´autre aile du MNC, rejoindra le maquis dans le Bandundu. Mobutu pourchassera Pierre Mulele jusque dans le fin fond de son village qu´il va mette en flammes, tuant femmes et enfants, Mulele aura la vie sauve en traversant le fleuve pour le Congo Brazzaville.

D´autres  Lumumbistes quitteront le territoire Congolais pour des pays amis. Soudan, Ouganda et Rwanda. De son coté, Laurent Désiré Kabila se rendra en Tanzanie, Angola mais en fait, c´est dans le maquis qu'il campera avec ces combattants.Il y a très peu de documents ayant appartenu à Patrice Émeri Lummumba mais je pense que quand bien même il y aurait eu des objets ayant appartenus à l'illustre disparu, cette lettre est une des plus grandes richesse qui remonte, qui convoque, responsabilise et prévient l´Afrique contre toutes sortes de corruptions, de divisions et le remet sur la route de la lutte pour la libération de l´Afrique et celle de l´homme face à l´homme, premier ennemi de l´homme. Une lettre multifacette, une multidimensionnelle, écrite avec transparente et sagesse :

 

  • La dernière lettre de Patrice Lumumba à sa femme

 

Ma compagne chérie,

Je t’écris ces mots sans savoir s’ils te parviendront, quand ils te parviendront et si je serai en vie lorsque tu les liras. Tout au long de ma lutte pour l’indépendance de mon pays, je n’ai jamais douté un seul instant du triomphe final de la cause sacrée à laquelle mes compagnons et moi avons consacré toute notre vie. Mais ce que nous voulions pour notre pays, son droit à une vie honorable, à une dignité sans tache, à une indépendance sans restrictions, le colonialisme belge et ses alliés occidentaux – qui ont trouvé des soutiens directs et indirects, délibérés et non délibérés, parmi certains hauts fonctionnaires des Nations-Unies, cet organisme en qui nous avons placé toute notre confiance lorsque nous avons fait appel à son assistance – ne l’ont jamais voulu.

Ils ont corrompu certains de nos compatriotes, ils ont contribué à déformer la vérité et à souiller notre indépendance. Que pourrai-je dire d’autre ? Que mort, vivant, libre ou en prison sur ordre des colonialistes, ce n’est pas ma personne qui compte. C’est le Congo, c’est notre pauvre peuple dont on a transformé l’indépendance en une cage d’où l’on nous regarde du dehors, tantôt avec cette compassion bénévole, tantôt avec joie et plaisir. Mais ma foi restera inébranlable. Je sais et je sens au fond de moi même que tôt ou tard mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu'il se lèvera comme un seul homme pour dire non au capitalisme dégradant et honteux, et pour reprendre sa dignité sous un soleil pur.

Nous ne sommes pas seuls. L’Afrique, l'Asie et les peuples libres et libérés de tous les coins du monde se trouveront toujours aux côtés de millions de congolais qui n’abandonneront la lutte que le jour où il n’y aura plus de colonisateurs et leurs mercenaires dans notre pays. A mes enfants que je laisse, et que peut-être je ne reverrai plus, je veux qu'on dise que l’avenir du Congo est beau et qu'il attend d’eux, comme il attend de chaque Congolais, d’accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance et de notre souveraineté, car sans dignité il n’y a pas de liberté, sans justice il n’y a pas de dignité, et sans indépendance il n’y a pas d’hommes libres.
Ni brutalités, ni sévices, ni tortures ne m’ont jamais amené à demander la grâce, car je préfère mourir la tête haute, la foi inébranlable et la confiance profonde dans la destinée de mon pays, plutôt que vivre dans la soumission et le mépris des principes sacrés. L’histoire dira un jour son mot, mais ce ne sera pas l’histoire qu'on enseignera à Bruxelles, Washington, Paris ou aux Nations Unies, mais celle qu'on enseignera dans les pays affranchis du colonialisme et de ses fantoches. L’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera au nord et au sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité. Ne me pleure pas, ma compagne. Moi je sais que mon pays, qui souffre tant, saura défendre son indépendance et sa liberté.

Vive le Congo ! Vive l'Afrique !

 

 

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