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"KAISAPOLYBLOG" " BLOGGLOBTROTTEUR "
27 mai 2013

UA: Le Rwanda et L´Uganda parlent de Paix et pensent à la prochaine guerre ?

Jakaya Kikwete, président tanzanien, au sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, ce dimanche 26 mai.
Jakaya Kikwete, président tanzanien, au sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, ce dimanche 26 mai.
AFP PHOTO/SIMON MAINA
Le 21e sommet de l'Union africaine s'est ouvert ce dimanche 26 mai, à Addis-Abeba en Ethiopie, au lendemain des célébrations des 50 ans de la création de l'OUA. Le président tanzanien, Jakaya Kikwete, a profité de l'occasion pour livrer sa vision de la feuille de route à tenir en vue d’une résolution durable de la crise dans l’est de la RDC. Pour lui, la brigade d’intervention des Nations unies n’aura aucun impact si le dialogue ne s’ouvre pas entre les différents protagonistes, y compris entre le Rwanda et les FDLR et entre l’Ouganda et l’ADF-NALU.
Avec notre envoyé spécial à Addis-Abeba, Christophe Boisbouvier

Depuis que l’ONU a commencé à déployer une brigade de casques bleus dans le Nord-Kivu, et très concrètement, depuis que des soldats de Tanzanie ont débarqué à Goma, le président tanzanien, Jakaya Kikwete, a une nouvelle légitimité pour parler du conflit entre l’armée congolaise et les rebelles du M23.
 
Les trois axes de la feuille de route de Jakaya Kikwete
 
Ce matin, devant Ban Ki-moon et une demi-douzaine de chefs d’Etat réunis à huis clos, il a dit trois choses. D'abord, la brigade spéciale de l’ONU est une bonne chose, mais cela ne règlera pas le problème de fonds, qui est politique. Ensuite, le président tanzanien a insisté sur la nécessité d'une reprise du dialogue entre le gouvernement congolais et le M23.
Enfin, et surtout, pour lui, un tel dialogue ne suffira pas. Si Kinshasa négocie avec ses ennemis du M23, il faut aussi que Kigali accepte de parler avec ses ennemis des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), et Kampala avec les rebelles ougandais de l'ADF-NALU. Pas de paix durable, sans négociation globale.
Le silence de Kagame
 
A ces mots, le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagame, n’a pas bronché. Aucune réaction de sa part. « S’il n’a rien dit, c’est déjà ça », souffle un participant à cette réunion. « Jusqu’à présent, pour lui, les FDLR c’était le diable. »
Paul Kagame n’a rien dit, mais Yoweri Museveni, lui, a réagi d’une seule phrase : « On discute avec ceux qui veulent discuter et on isole les autres. »

dimanche 26 mai 2013 
«Baby-sitting» de l’Afrique du Sud en RDC: l’opposition parle d’injure, le gouvernement relativise
Par RFI
« C’est une injure pour le peuple congolais », crie l’opposition. « Cela nous importe peu », dit de son côté le gouvernement de la RDC. Ces réactions font suite aux propos tenus vendredi 24 mai par la ministre de la Défense sud-africaine Nosoviwe Mapisa-Nqakula. Celle-ci avait déclaré que les soldats sud-africains allaient « baby-sitter » les Congolais dans le cadre de la brigade onusienne qui doit être déployée dans le pays.
C’est le gouvernement et sa gestion de l'armée congolaise qui sont critiqués, mais c’est l’opposition qui monte au créneau. Les propos de la ministre de la Défense sud-africaine passent mal auprès d’une partie de la classe politique. Il en va de la fierté du pays, estime Jean-Joseph Mukendi, ancien conseiller politique d’Etienne Tshisekedi.
« C’est une injure pour le peuple congolais, tonne ce dernier, parce que ce sont les Sud-Africains qui sont à la base de cette désorganisation puisque au dialogue inter-congolais, il était question de réformer cette armée. Il y avait lieu de faire une armée réellement nationale. Et au contraire, ce sont eux qui ont encouragé ce clientélisme dans l’armée. Ce qui fait que maintenant, notre armée est un peu la risée du monde. » 

Du côté du gouvernement, pas question de s’offusquer. L'Afrique du Sud doit contribuer largement à la nouvelle brigade d’intervention de l’ONU chargée de lutter contre les groupes armés au Nord-Kivu. Un allié précieux qu'il faut ménager.
 
« Si on considère cela comme du baby-sitting, de l'accompagnement ou de l'encadrement, ça nous importe peu »déclare Lambert Mendé, porte-parole du gouvernement. Et d’ajouter « Si nous nous suffisions à nous-mêmes, soyez rassuré, nous n’aurions pas appelé nos amis à la rescousse. Nous reconnaissons nous-mêmes qu’il y a des problèmes très sérieux. Ce ne sont pas des commentaires désabusés come ça qui vont nous décourager ». 
 
Dans les rangs de la société civile de Goma, on est moins nuancé. Selon certains de ces responsables, la ministre sud-africaine aurait finalement dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
RDC: pour Mary Robinson, la brigade d’intervention doit être «une force de prévention»
Par Bruno Minas
À l’issue de la tournée de Ban Ki-moon en RDC, au Rwanda et en Ouganda, l’ancienne présidente irlandaise a accordé une interview exclusive à Bruno Minas, correspondant de RFI. Mary Robinson, envoyée spéciale du secrétaire général des Nations unies pour les Grands Lacs plaide pour une résolution de la crise par le développement et se félicite de l’engagement financier de la Banque mondiale : «On a maintenant un milliard de dollars, cela change beaucoup de choses».
RFI : Ban Ki-moon souhaite la reprise des pourparlers de Kampala entre le M23 et le gouvernement de Kinshasa. Tout le monde pensait que ce dialogue était enterré. Pensez-vous qu’il est encore possible de le reprendre, et que c’est vraiment nécessaire ?
 
Mary Robinson : Je pense que c’est nécessaire, parce qu’il est mieux que les gens discutent pour trouver un moyen de ramener la paix. Maintenant nous avons une approche plus large avec l’accord-cadre d’Addis Abeba. Il s’agit de la paix, de la sécurité, et du développement. Les deux parties peuvent tirer les bénéfices de la paix. Je veux encourager les deux parties, le gouvernement et le M23, à retourner à la table des négociations, parce qu’il y a beaucoup plus de choix maintenant.

Est-ce que cela signifie qu’il faudra encore incorporer des combattants rebelles dans l’armée nationale comme par le passé ?
Je sais qu’on a très peur de cette solution, surtout à Goma. Il y en a certains qu’on pourrait intégrer, mais pour les autres on a maintenant plus de choix sur ce qu’ils pourraient faire ; parce qu’on peut proposer une sorte de « force économique ». Il ne faut pas d’impunité et d’intégration irréfléchie, parce que, jusqu’à maintenant, cela n’a pas marché. Mais, désormais, nous savons qu’il y aura des initiatives pour le développement avec le soutien de la Banque Mondiale. On a maintenant un milliard de dollars et cela change beaucoup de choses, ça compte !
C’est le milliard de dollars qui va ramener la paix ? 
 
Non, on ne peut pas le dire comme ça. Mais il faut que la mentalité des gens change un peu, et qu’ils puissent se dire qu’il y aura un meilleur avenir, parce que c’est une région tellement riche ! Et on pourrait vraiment avancer, comme d’autres pays en Afrique. J’ai parlé avec des groupes de femmes, avec la société civile. Tout le monde veut le développement.
Cela signifie-t-il que le Congo doit partager un peu de ses richesses ?
 
Au Congo, en ce moment, la richesse est volée. Si on pouvait exploiter tout cela de manière légale, cela pourrait aider tous les pays de la région. Parce qu’on a besoin d’investissements, de travailleurs... C’est bon pour tout le monde.
 
Il y a beaucoup d’accusations contre le Rwanda et l’Ouganda, qui seraient derrière le M23. Qu’est ce que vous pensez de ces accusations ?
Moi, je veux aller de l’avant. J’ai des discussions privées avec des gens en tant qu’envoyée spéciale. Je crois que l’on va faire des progrès, et on en a fait déjà.
 
Il y a un débat en RDC sur la démocratie et les droits de l’homme. On y attend toujours une concertation promise par le président...
 
Quand nous étions à Kinshasa et Goma, nous avons parlé de cette concertation, de ce dialogue, et j’ai l’impression qu’il va commencer bientôt. C’est important, parce que j’ai trouvé que les groupes de femmes et la société civile sont un peu trop préoccupés par cette affaire de brigade d’intervention pour résoudre tous les problèmes.
Moi, je dis que la brigade, certes, est importante, mais ce n’est pas la solution. La solution c’est plutôt l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et le développement. Il faut que les Congolais comprennent bien que le gouvernement doit avoir une armée et une police qui marchent bien, une autorité de l’Etat partout sur le territoire. C’est du long terme, je sais. Mais, maintenant, je crois qu’on peut vraiment bien commencer. On a le mécanisme de suivi.
J’espère que la société civile, les groupes de femmes et les jeunes vont suivre ce processus, et l’opposition aussi. Moi, comme envoyée spéciale, je serai très transparente, je ferai connaitre mon action en RDC, au Rwanda, et ici, en Ouganda. L’accord-cadre, c’est pour les peuples, surtout pour les enfants et les femmes qui ont tellement souffert.
La brigade d’intervention serait donc plutôt une brigade de dissuasion ?
 
Je l’espère bien. Il faut qu’elle soit une force de prévention et que l’on fasse plutôt des progrès au niveau politique, vers la paix, et surtout le développement.

JWTZ: Lazima Kongo itawalike

Jumamosi, Mei 11, 2013 07:12 Na Benjamin Masese, Dar es Salaam
 
JESHI la Wananchi Tanzania (JWTZ), limesema limeanza kuwapeleka askari wake nchini Jamhuri ya Demokrasia ya Kongo (DRC) kulinda amani na kuhakikisha wananyang’anywa silaha zote waasi wa kundi la M23 ili nchi hiyo itawalike.

Kutokana na hatua hiyo, JWTZ limesema halitishwi na vitisho vya M23 kutokana na kujiandaa vizuri kila idara, ikiwa ni lengo la kutaka kuona wananchi wa DRC wanaishi kwa amani, tofauti na sasa ambako kumekuwa na vitendo vya kinyama dhidi ya wanawake na watoto wadogo.

Akizungumza na waandishi wa habari mjini Dar es Salaam jana, wakati wa kutoa tamko la jeshi hilo, Msemaji wa JWTZ, Kanali Kapambala Mgawe, alisema kamwe hawatishwi na kundi la M23.

Alisema wanashangazwa na kitendo M23 kutoa vitisho, wakati askari wanaokwenda huko wanatoka nchi za Afrika Kusini, Malawi na Tanzania.

“Kwa nini iwe Tanzania pekee, sisi hatuwezi kutishwa na kikundi cha wanamgambo 1,000, tunasema tunakwenda kutimiza jukumu la Umoja wa Mataifa (UN) kuhakikisha DRC inatawalika na silaha zote wananyang’anywa,

“Tanzania tuna historia kubwa ya kuleta ukombozi na amani ndani ya nchi za Afrika, zikiwamo Commoro, Afrika Kusini, Liberia, Sudan na Lebanon, ndiyo maana vikosi vyote vitatu vinaongozwa na Mtanzania, Brigedia Jenerali James Mwakibolwa.

“Tulipokwenda Commoro, tulihisi kama damu itamwagika lakini hali ilikuwa tofauti kabisa na isitoshe ni askari mmoja tu aliteleza na kuanguka majini, sasa hawa M23 wao wamepata wapi mafunzo.

“Itakumbukwa Idd Amin Dada, alikuwa anajigamba na kusema anataka kuja kunywa chai Dar es Salaam, lakini aliishia kuchungulia visiwa vya Ukerewe… majigambo ya M23 ni ishara ya kuanza kuwa na wasiwasi,” alisema Kanali Mgawe.

Alisema kikosi kilichoanza kwenda DRC,kinajulikana kama Tanzania Bataria One –DRC (TANZBATT-1 DRC) na kuongeza kwamba kila baada ya miezi sita kutafanyika mabadiliko kadri itakavyohitajika.

Alisema kutokana na vitisho hivyo, bado Tanzania ni salama na itakuwa kuwa salama na kuwataka Watanzania kuondoa hofu juu ya matukio yanayotokea hivi sasa.

Alisema vifaa vya askari, wanaokwenda Kongo vimekamilika na tayari UN imevifanyia ukaguzi na kuridhia vinakidhi mahitaji katika kuimarisha ulinzi na usalama.

Kuhusu mzozo wa Tanzania na Malawi, alisema nchi hizo bado zina uhusiano mzuri wa kidiplomasia.

Mapema wiki hii, Rais Jakaya Kikwete aliwakabidhi askari wa JWTZ bendera mkoani Pwani, ikiwa ni ishara ya kuanza safari ya kuelekea DRC.
 
 
Distribué par:
Mwalimu Kadari M. Mwene-Kabyana, Ph.D.
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