EGYPTE: Religion et Politique, difficile cohabitation KAISA ILUNGA

Egypte: Chasse à l´homme spirituel Mohamed Badie-

Morsi  : l´ombre maléfique au frais!

La popularité de Morsi risque de faire de l´ombre au gouvernement de transition qui se forme sur des cendres de celui d´un an, mort né et enterré par Abdel Fattah al-Sissi, l´homme au biceps militaire, ancien ministre sous Morsi et putschiste du musulman élu, Mohamed Morsi; C´est depuis sa mise à l´écart que sa personne connait une popularité grandissante.

tout est fait de telle sorte que sa libération ne draine du monde et dérange la formation du gouvernement de transition. Il a du reste était déplacé et serait sous bonne garde à un endroit secret.

Comment va se développé la situation qui devra conduire jusqu´aux prochaines élections législatives dans un 1er temps, tout d´abord et ensuite, présidentielle dans cette atmosphère enfumée, empoisonnée, faite de protestations, des cris d´une rue brandissant le Coran dans une main et le drapeau Egyptien dans l´autre?

Tension grandissante

C´est un regard médusé que je me permet de jeter au futuroscopie politiqiue d´une Egypte qui restera longtemps encore polluée par des fumées brumeuses d´une révolte musulmane qui risque de couter la vie à plusieurs acteurs et spectateurs d´un drame d´un printemps, désormais  devenu meurtrier sur fond  de pétarades entre musulmans et militiares qui ne peuvent plus s´armer de patience mais plutot, fort malheureusement, d´armes à feux!

Celà étant, rien, plus rien n´augure à la baisse de la tension toujours grandissante avec la mise à l´ombre d´un Morsi ragallardi par ce qui ressemble, à ne point s´y tromper, à une véritable "hors jeux" mieux encore, "hors d´etat de nuire". à la composition d´un nouveau puzzle?

Le piège

Un puzzle, résonne peut etre mieux, disons plutot, qu´avec la pourchasse du chef spirituel des frères musulmans, la redistribution des cartes, la disposition sur l´échiquier politique des nouveaux pions va donner lieu à une quelconque accalmie et ne sera point une partie belle d´un "jeu de dames" mais à coup sure, à un jeu d´échec, très serré qui risque d étendre le mécontentement des frères musulmans, lesquels, une année durant, ont térgiversés, à partager équitablement les pouvoirs.

Qui perd, gagne

Il serait cependant très imprudent de dire que les plus gros perdants soient, les mususlmans, car, il se pourrait que la situation se renverse et donne lieu à une partie d´un : "qui perd, gagne". en attendant, ils auront constaté que confondre ou vouloir loger politique et religion à la meme enseigne n´aura réussi qu´à provoquer le "court-circuit politique" .

Alors que tout autour de ce piège, l´armée qui avait tendu les filets par dessus un gouffre, une trappe, attendait des pieds fermes que le fanatisme et l´ivresse du pouvoir rendent Morsi aveugle mais surtout, l´incapacité politique de réaliser l´union, la coalition tant attendue, fort de l´echeque, afin que il tombera dans les filets tendus.

C´est désormais chose faite, sa détention  qui risque de durer jusqu´à l´installation du gouvernement transitoire ou plutard, vers une libération pour l´exile qu´il n´acceptera jamais va empoisonné, miné le climat politique.

Morsi sous les verrous

Il y a eu l´Allemagne, par la bouche de son ministre des affaires étrangères, Westerwelle et l´Amérique et bien d´autres pays européens qui vont réclammé une libération immédiate. Jusqu´à présent, du coté Egyptien, la messe semble avoir dejà été dite,

Personne ne semble etre pret à relacher, mettre en "dangereuse liberté", lacher celui par lequel l´ombre  risque de couvrir les prochains gouvernements, tous, sans exception aucune, gouvernements qui seront désormais qualifiés "d´ilégitime" et de "putschistes"...

C´est donc un début de ramadan aux allures de deuil des victimes tombées de parts et d´autres des partisans pro morsi et anti. reste à savoir si ces derniers seront désormais appelés terroristes ou fou de dieu par l´armée  qui n´entend pas tirer à balles non réelles...

La chasse à l´homme

En attendant, l´Egypte dresse une barre oú viendont s´aligner des bagnards accusés de fauteurs des troubles, en tete de la longue liste de plus de trois cents personnes dont la plupart devraient barus et en soutannes. Il y a surment d´autres, innocents qui n´ont eu qu´à caresser le voeux d´une démocratie et un redemarrage d´une Egypte libérée de toutes formes de main mise ainsi hélas.

l´actuel développement est un drame qui ne se trouve qu´à son début et voilà un reve qui se transforme en cauchemard avec la chasse à l´homme spirituel, chef des frères musulmans, Mohamed Badie et bien d´autres en cavale alors qu´un mandat d´arret contre tous, fait d´eux, des fuillards condamnés sous l´acusation de semeurs des troubles voir, plus grave encore, terroristes!

Adly Mansour, président , malgrès toutes protestations parle de constitution, de reconciliation et enfin d´élections qui risquent de se tenir sans ceux qui revendiquent le pouvoir, comment est-ce possible?

D´une part , la chasse à l´homme est engagée, de l´autre, Adly Mansour parle de reconciliation!

N´est-ce pas là un théatre de mauvais gout qui risque de plonger l´'egypte dans le sang et et flammes d´une guerre Militaro-musulmane

Ce programme très ambitieux qu´il devrait réaliser sous l´oeil vigilant de l´armée risque de connaitre des ratés dus aux plaintes, aux critiques d´irrégularités et d´illégalités qui pousseront les financiers à recourir aux chantages en fermant progressivement le robinet financier, À ce propos, il y a deja de coupes sombres jusqu´à étranglement si jamais, ils jouent franc jeux avec les partis en oppositions.

Une chose est cependant sure, quelque soit l´insécurité qui semble elir domicile en Egypte, les pyramides resteront toujours en place, sans touristes tandis que les gouvernements à naitre vont devoir, longtemps durant se battre pour gagner en crédibilité et en solidité...

À noter aussi que l´Egyptien de la rue n´a point de patience pour accèder au bonheur et sortir de la pauvreté, du manque de pain frais et de ces droits et libertés. Celà étant, quand les caprices de la rue, les préocupations estomacales de famine reprendront les dessus et qu´enfin les roles, au sein des gouvermnements de transitions ou ceux à venir lesquels gouvernements selon qualifiés par les musulmans de "fantoches" et qu´ils s´avereront n´etres que des marionettes d´une armée qui s´accroche et se colle encore au siège.  

Les Egyptiens decendront encore en masse dans les rues, délogeront les frères musulmans, aux abois, de la place Tahrir ou tout simplement, signeront un pacte avec le diable pour, une fois de plus, chasser du pouvoir l´omni présente armée qui se comportera de nouveau telle une femme "légère" qui n´a d´yeux et d´amour que pour le gros porte monnaie et le plein pouvoir.

L´Egypte est loin de connaitre un calme absolu; L´Egyppte a encore du chemin vers le recouvrement des droits à la jouissance poltique qui semblent s´éloigner voir, s´amenuiser pour se placer plus haut vers des sommets pyramidables innaccefifs...

Tahrir : Occupants avec droit mais sans pouvoir

En attendant, la place Tahrir a changé d´occupants, les anti morsi ont quittés "la place des lamentations" reconquise à présent, en ce mois de juillet, d´un ramadan des plus moroses par des pro-Morsi endeullés et attendant la mise en liberté de celui qui se vera gratifié , peut etre à tort, du titre de grand moufti ou encore de celui de liberateur ou martyr  pour avoir été "mis au frais", en "prison" par ceux là meme, détenteurs hier du pouvoir !

Kaisa Ilunga