Cher Poéte Kanyiki
Cher poète et collègue, troubadours, chantre de l´ame, coeur sensible et frémissant,
Une fois de plus, je viens de te lire goulûment, j´ai parcouru, sillonné, pivoté sur des lignes, autour et fais des virages et marches arrières, chapeau baissé puis tiré à travers des lignes d´un chant du cœur que tu as daigné exprimé dans un titre oh combien patriotique et régionale de la terre qui a accueilli ton nombril et racines...
"Kasai Munene" est poignant dans ton invocation, il ressort comme paradis sur terre et s´impose à nos yeux comme jardin ayant accueilli Adam puis Ève ou seulement, la version officielle, l´un tandis que l´autre, issue de l´une et ce, avant le péché...
Wewa udi chanteur, troubadour, mwedi wa tusala, musalai wa bandikiki, bena dimagna... wa matumba atu bu ngoma y a coeur, moyi, ba tuta popu mutubu pa tuta pa madimba ni ngoma y a tshifu tsha tshikoja bena mabala baja maja, ba vuangala ni kutumpika...
Tu fais vibrer des cordes à tout rompre, tellement elles se tendent et se détendent puis se relâchent dans des vibrantes sensation d´âmes qui frémissant et réveillent des réflexes et des sentiments
Cher homme sensible, un poète jamais ne doit pleurer car de ces dires dégoulinent des larmes de tristesses, inconsolables et poignantes
tes implorations, invocations sont en elles même des fleuves de larmes qui ne peuvent sécher mais hélas un diseur est une âme rodée , qui côtoie mort et vie sans que ces deux états ne le corrompe ni le récolonise. Le poète est plein d´esquive et de majesté pour définir, déjouer des tours , d´attraper les deux espiègles jusqu´à les dompter, les apprivoiser, les hypnotise voir, les neutraliser et ce, par la force des mots, des nsumwina, des proverbes et verbes bien acerbes qui convoquent et révoquent, qui neutralise et amadoue quoi détruisent des effets maléfiques car ces mots sont des glaives qui tranchent, à doublement qui pulvérisent, détruisent tous esprits maléfiques...Lusanzu...
Garage rédactionnel...texte cru non corrigé...
Kaisa Ilunga