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"KAISAPOLYBLOG" " BLOGGLOBTROTTEUR "
30 novembre 2013

GOMA : VOLS ET VIOLS ABATTOIRS COCKTAILS MOLOTOV!

07:53
Tu aimes la photo, les compliments et sortir du cadre  photos, un concours amical mais alors, un défilé de mode et de beauté ou " le qui est la plus belle", nani ana tawala ku shinda banabake bote?
Nani eko m´zuri kushindwa uyu eko sawa Ngombe, na mitshopo
na bifuluzi ya Nbuzi
, na ba revolver etc....
vos photos sont des oeuvres d'arts
faites pour pécher
, pour séduire et hypnotiser des hommes de partout
mais surtout de "Nputu" et des environs qui ne sont point
sérieux, mais des admirateurs, qui regardent, apprécient sans toucher...
Des pauvres goûteurs qui dégoulinent de la bouche et en bavent à distance, et nous épient, tournent et retournent la photo attendant que magie se fasse et que nos jupons se retournent avec... pour laisser , entrevoir nos cuisses...enfin...à défaut ils imaginent peut être des formes...
Enfin, ces hommes sans avenir menacés chaque jours au même titre que nous, tous des foutards, fouetards, sans le pognon et d´ailleurs, les vrais, les viriles qui ont des "couilles de veaux" sont ceux qui vont se faire tuer dans cette guerre sans nom , une guerre des pauvres en haillons...bandes de violeurs avec arme au poing
Des fois, j´aimerais sortir la baïonnette coincée entre mes cuisses pour les lui trancher et les mettre en travers de ma bouche, bine saignant et sans force de traction telles des macaroni trop cuites, les malaxer, les briser, les "bijoux de famille, sans eaux de vie et ce tuyaux inerte sans reflexe qui ne rebondit point, réduit tel un ressort, cassé pour les recrachés au visage de  ces violeurs ivres de drogue, de diamba...camés à bloc!
Enfin, revenons à ces pauvres hommes, en sursis, comme nous tous, car la loterie par ici, c´est sans tambour ni trompette, car la balle qui t´est destinée, n´aura le temps de siffler à tes oreilles qu´elle t´aura dejà déchiqueté ou esquinté la poitrine,  emporté ta main, jambe ou une autre partie du corps...véritable boucherie humaine...
Ces pauvres hommes qui ne savent pas ou aller et qui aimeraient aussi , si ce n´est, le plutot possible avant d´etre fusiller ou emmener manu miitari sur la colline pour faire la guerre sans raison ni devoir...sans savoir pour qui et pourquoi...enfin néanmoins, il est facile de reconnaître l´officier rwandais, à l´accent entrain de rouler les è "RRRRR"...
Enfin, ces hommes qui ne nous épouseront pas et qui nous préfère dans nos vitrines telles des poupées parlantes
des...poupées foutoirs avec lesquelles , ils s´en iraient en promenade de:" m´as-tu vu?" alors qu´il n´était pas seul...Oui des poupées dont ils abuseraient voleraient et violeraient et remettraient en place, à la recharge batterie pour d´autres promenades à venir...Promenades dans des forets sans témoins ou ils abuseraient de nous et s´en iraient de nouveau sans obligations maritales etc...
Des hommes ayant perdu tout espoir d´avenir, de demain, de plus tard...
Des hommes en sursis, des condamnés à mort, forcés car, d´un  moment à l´autre, ils peuvent recevoir un appel sous des drapeaux de pirates du portable et là, tout s'arrête et le devoir de tuer recommence!
30 novembre
Oui, c´est sur cette photo en pagne que tu parais sans ta caisse,
une photo simple en wax
À moins que tu portes en dessous du Libaya un collant
C´est cette photo ou tu apparais en grandeur nature
À coté de ce petit couloir de maison, sans vouloir sortir de la feuille de photo tu donnes l´impretion de vouloir t´arracher du papier, pardon du cadre de la photo rien que pour t´admirer en face à face
regarder l´image de ton vis à vis enfin, t´étonner et t´interroger pourquoi, pourquoi mais bon dieu de bon sang...
Tous ces mecs sans dos...tous ces montagnards
Ba panda birima, barundjis...
Comment est ce possibles que tous ces mecs qui me fusillent de leur regards juste aux fesses et quand je me retourne, ils se retournent, bavant, assoiffés de sexet tels des boucs!
Non mais je pense qu´ils ne remarquent...mais si...mais ... ou pas du tout ma beauté...
Ces farfelus ne savent pas ce qu´ils ratent...
Puis , il y a une autre photo, dans un groupe d´amie, ou tu sembles être enceinte enfin, tu as un ventre puissant qui va se promener en dehors de ton pagne, qui va et s´en va de dessous de ton décolleté bref, qui s´éloigne de ton corps, un ventre immense qui se dégage de ta belle figure qui semble sourire au photographe ainsi en vérité qui se sourit à soi même pour se rassurer du fait qu´il n´y a que toi, toi, toi, qui en sortira plus rayonnante et belle comme Luna...
Tu as ce semblant de timidité préfabriquée qui te donne des allures de poisson, à moitié mort et non prêt à mordre à l´hamecon...
À l´instant ou ce photographe de malheur va appuyer sur la gâchette, il sera trop tard car, soit le spot de lumière m´aura fusillé  A`bout portant et, merde, sans le vouloir je fermerais mes yeux juste au bon moment et risqu´alors d´etre la plus moche...
Autant de questions qui se répercutent dans ma tête car pour moi, femme c´est archi-important de paraître que d´etre dans cette ville de Goma ou la crise et la guerre sont devenu des véritables cocktails au goût très amer...
Go.. ma s´emble être étranglée dans cette ambiance de pétards, de mitraillades, de canonnades qui fichent un boucan infernale, assourdissant à provoquer l´hémoragie d´oreilles, dejà bouchées, tympans d´échiquettés...
Un vacarme d´aéroport oú des avions décolleraient au même moment et, dans sa folieà lal rambo, la machine à tuer, tapote sur l´orgue de Staline tel un homme orchestre jouant `a tous les instruments à la fois une symphonie d´horaison funèbre face à lui, noyé sous ces tonnes à cracher des décibels, des morts, à perte de vie, des victimes attendant le jugement dernier mais alors, sans tickets, assistant `a l´heure dernier concert, des funérailles en mémoire des victimes tombés sous des balles meurtrière, sans savoir pourquoi...
Les voilà dansant dans tous les sens, perdant ici et là des lambeaux  de chaires non encore cicatrisées.
De leur vivant, il n´aspiraient qu´à une chose, sachant que d´une minute à l´autre, un missile tombera sur nos tetes...Oui, ce ,mot désormais tabou dans cette région n´était autre que le bonheur jamais connu alors que leur véritable compagnonétait, le malheur de cette pourriture de guerre larvée, exportée loin des fabriquants d´armes à tuer...
 
Le tonnerre satanique et même le crépitement de charbons ou brindilles des feux et flammes du purgatoire n´ont point cette capacité destructive de couvrir toute l´espace d´un écran sonore d´une furiosité ravageant, méchante et d´une force de fracassage inouieavec ces vagues solos et basses soulevant, soufflant et déplaçant tout en déchirant, en déchiquement un paysage`a présent soumis, malmen´, torturé...et par des balles, du nmétal et par ces lancements super-sonnics...indéscriptibles d´etre une victimed´une sarabande funèbre et funesque
Des bruits, des déflagrations et éxplosions et des bruits à répercutions que dégage des petits calibres comme qui dirait :
un gamin géant vient de donner un coup de pieds dans, dans une boite de conserve aussi géante, vide, tel un tonneau
qui à chaque fois qu´il lui assène un coup de pied, chiale, saute et tressaute, s´avance, roule en dégageant un bruit métallique, un boucan sec à répétition qui se répercute sur les murs des collines et va et revient...
Ce sont aussi des grenades qui explosent, puis des mortiers, des missiles...
Guerre meurtrière et bidon à tel point qu´elle tue aveuglément...
Il y a des jours oú les Gomatraciens ne la remarque même pas, pour tant, elle est là,coincée entre deux,
Trois frontières 
Guerre larvée qui arrache des jambes et des bras, des mains, atroces cruelles ...Brusquement,
Ici et là, des cris d´alarmes, cris de douleur, cris de détresse
Le sauve qui peut, la débandade dans tous les sens en fait...
Suivre l´essaim, le groupe de poissons ou d´irondelle se trouvant à la devanture et ce sont ces sprinter qui nous guide
Car eux ont l´oreille pointue pour , tout d´abord, détecter les fusillades, les tirs, la provenance mais aussi et surtout
C´est à la minute prêt qu'il faille, dans ce sauve qui peut, trouver la direction, la bonne...
Gare à ceux qui risquent de se retrouver nez à nez avec ces bandits et violeurs à mains armées
Oui, il n´y a point de cachette possible si ce n´est, courir dans tous les sens bref tourner en rond
 Se mettre à l´abri face à la mort subite et d´ailleurs, dans ma course folle, il y a des victimes qui rencontrent des balles, en plein coeur, quand soudain, une giclée de sang me frappe à la joue obstruant par la même ma vue, essoufflé je m´arrete un moment pour secourir... mais attention à mes risques et périles un voisin qui n´abrusquement qu´une seule jambe...
course folle vers l´inconnu..
Dieu...elle perd trop de sang, je ne puis qu´hoter ma chemise que je déchire avec empressement pour en faire une écharpe, un bandage tandis que les mitraillades se rapprochent de plus en plus, je la soulève et la place sur mon épaule, autour de mon coup tout en sang, elle est sous le choc, affolée et n´y comprend plus rien à ce qui lui arrive, l´extreme douleur a atteint chez elle le point le plus sensible et détruit toute sensibilité, je me remet à courir, à vitesse modéré, question de ne l´égratigner de plus en plus tellement elle saigne et son corps se vide de tout son sang dans lequel je me baigne...
Quelle drame que ce tableau d´un hangar, abattoir abandonné au sole parsemé, jonché des restes de chaires humaines, d´ossements, de carcasse, bain de sang pour sanctuaire...
Marathon de recherche de vie sauve dans une guerre sauvage 
Guerre qui n´a point de victimes car la grande majorité est massacré...
sans savoir, sans pouvoir
Car en réalité, notre victimisation est due à notre sous sole ,
Sous sole, dessous lequel  nous posons pieds sans pour autant goûter aux prémices de la fortune dormant
Des champs de Coltan, si je comprend bien, ils aimeraient que nous déguerpissions
disparaissions pour laisser champ libre à l´extraction...
Sur des champs de Coltan que nous ne voyons ni ne touchons...riche disent-ils , ils viennent d´ailleurs, de partout ailleurs sauf d´ici mais y prétendre comme si ce sole était le leur...cupides, cruels...ces marionnettes tueurs, robots chanvrés, volent, violent. pillent, saccagent, massacrent, ils sèment la terreur et font des ravages pour une richesse dont ils ne recevront rien du tout...d´autres succomberont pour une cause inconnue, tuant des frères au nom du diable rien que pour une fortune enfuie dans le ventre de cette terre une fortune maculée de sang innocent dont ils ne jouiront ni ne détiendront, chanvrés à bloc.
Ces machines à détruire la vie se transforment en mines dangereuses lesquelles à l´éxploison, éclaboussent et tuent des innocents, quantité négligeable au yeux de mangeurs de Coltan...
Il n´y a visiblement aucune raison d´en vouloir aux habitants, pauvres, démunis, abusés, désabusés
Une population qui vit avec sa mort dans l´ame et la côtoye, sans raisons, sans être des amis intime,
Mort qui ne dit mot
Mort qui ne prévient
Mort qui n´alarme point
Mort qui mord dans ta chaire
La muerte, un sentiment difficile à goûter...
Mais sa proche saveur et l´odeur de la mort, le parfum de mort subite
Empoisonné, pas du tout enivrant...
Mais alors,  pourquoi est-ce qu´un bandit à la solde d´entreprises fabricants des portables viendrait te tuer?
Te déloger de chez toi,l´arme au poing et toi, le surveillant du coin de l´oeil, sachant pertinemment bien que pendant que les minutes et secondes cogne contre les parois d´un coeur saignant, il ne lui reste que d´appuyer sur la gâchette et toi, désarmé, victime à la ,merci d´un tueur...
En fait de marathon sauve qui peut, il s´agit d´une course extrêmement rapide
Une fuite en avant
Un sprint d´abeilles...
Une course en arrière
Un virage  d´echappée belle
Éviter des balles...
Enfin,  l´instinct de protection, aveugle, sorte de flair dans cette débandade ou tu ne sais où, quand, comment cela va t-il finir...
Un sauve qui peut ou tu viens  d´échapper de justesse de la mort et t'y retrouve encore et toujours
 cavalcade... course contre la montre, fuir des balles sifflotant aux oreilles et dégageant des voix, des menace
sifflant le chaud tel une symphonie pour messe noir,  l´oraison funèbres...
Tout en pataugeant dans des flaques de sang
Butant des fois contres des membres arrachés des corps du vivant des victimes
Pieds, têtes, mains arrachées courir dans des flaques de sang, noyée
Goma saigne à grosses gouttes...
Goma baigne dans un fleuve de sang coagulé et sec
Du sang, à ras les tranchées...tout en coulant, vers le criminel l´emprunte des bottes de la criminelles en fuite, piste brouillée...seuls des survivants pourront reconnaître, démasqué leurs assassins, tortionnaires et bourreaux...
Brusquement un rideau noir tombe devant mes yeux, hagards, ouvert, aveugles, des douleurs m´envahissent, partout
je quitte mon corps, je sort , je m´en détache et je coule, dans une eau très glacée je m´éloigne de ma carcasse du moins ce corps inerte qu´emporte les vagues affolées.
Me voila parti dans  ma douleur perdu mes sens
, je ne suis nulle part que dans un néant profond,
une inconscience sans identité ni mémoire,
je vogue, je tangue, je ne sais qui je suis
ou je me trouve mais je ressemble à quelque
chose a une vie en agonie et n´éprouvant rien et ma chute se poursuit, je vole, m´envole sans convoler,
je...je...un rideau noir tombe...tombe le noir d´une
Mais qui a dit qu´il n´ya plus de cannibales?
Oui, mais oui voyons...
il n´y en a plus parce que c´est moi qui est mâchouiller goulûment le dernier des carnassiers..
Encore en garage rédactionnel...
À suivre...
Reportage de guerre...
Fuir aux cotés d´hommes et femmes en sursis
Kaisa Ilunga               
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