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"KAISAPOLYBLOG" " BLOGGLOBTROTTEUR "
10 décembre 2013

Tabu Ley Record de la Fécondité avec plus de 100 enfants

RDC : Tabu Ley-Record de la Fécondité avec plus de 100 enfants

Il aimait la femme africaine, il l´adorait, ce nomade du coeur rechargeait ces batteries d´inspiration en décrivant son état, face à la séduction de la femme. Il aimait la musique, il en a fait sa profession. Grand compositeur, ces thèmes préférés tournaient au tour de l´etre qui lui était cher : " La femme". Celle ci était le point centrale qui faisait son admiration. Tabou Ley a, tout au long de sa carrière, immortalisé ces femmes, celles qui ont fait vibrer son coeur volage. Ce monument de la musique africaine était un mordu de la femme attractive, belle dont il n´a cessé de décrire les dégâts sur son coeur aimant. Véritable Nomade en amour, s´il le pouvait, Tabu Ley aurait eu une sorte d´arème de femme dans sa cour. Rochereau, va, à chaque étape de sa conquête s´avéré être un grand géniteur en battant le record de plus de 100 enfants, 103 enfants dont il est le père. Ainsi donc, la longue file alignée devant sa chambre d´hopitale était en majorité constituée par ces enfants dont il était très fier. L´homme est mort tandis que sa musique lui survivra pour des années et des années. Tabu Ley, un poète au coeur sensible et volage, ce papillon aimait picorer aux  lèvres de belles femmes, source intarissable des paroles de musique qu´il tricotait avec amour, amour malade...pour beaucoup de femmes, encore et toujours de femmes...

 

Kaisa Ilunga 

RDC: Tabu Ley Rochereau, monstre sacré de la rumba, est mort
Tabu Ley Rochereau avait révolutionné la rumba en introduisant la batterie. 
Tabu Ley Rochereau avait révolutionné la rumba en introduisant la batterie.
Photo RFI Musique
Par RFI

Une grande voix de la musique congolaise s'est éteinte. Tabu Ley Rochereau est mort ce samedi matin, le 30 novembre, à l'hôpital Saint-Luc de Bruxelles, à l’âge de 73 ans, des suites d’un AVC. Le « messager » ou « baobab de la rumba congolaise », aussi surnommé « le Seigneur Rochereau » par ses admirateurs, est né à Bandundu, en RDC. Il compte plus de 3 000 chansons à son actif. On retiendra de lui sa longévité sur la scène et son influence sur les jeunes. C'est lui qui avait introduit la batterie dans la rumba. La nouvelle de sa mort a bouleversé Kinshasa.

Dans sa jeunesse, il est comme beaucoup d’autres enfants, membre de la chorale dans sa ville natale Banningville, aujourd’hui Bandundu, capitale de la province du même nom. Peu avant l’indépendance, il arrive à Kinshasa. Premier boulot : secrétaire administratif à l’Athénée royale de Kalina.

Pascal-Emmanuel Sinamoyi Tabu compose des chansons et se fait recruter comme chanteur dans l’African Jazz de Joseph Kabasele, dit Grand Kalle. Il prend le sobriquet de Rochereau, mais quelques années après : divorce. Avec le guitariste Nico Kasanda, dit Docteur Nico, et quelques amis, il fonde l’African Fiesta.

Pourtant promis à un bel avenir, l’orchestre se disloque. Rochereau crée l'African Fiesta Le Peuple qui deviendra plus tard Afrisa International. Il introduit la batterie dans la rumba, c’est le grand succès qui amènera Seigneur Rochereau à l’Olympia de Paris en 1970.

Devenu Tabu Ley à la faveur de la révolution culturelle, l’artiste entreprend une tournée en Amérique et en Europe, s’exile en France, avant le retour au pays après le changement de régime.

La suite, c’est une carrière politique. Député de la transition, vice-gouverneur de Kinshasa, ministre provincial de la Culture. Il laisse une progéniture que lui-même qualifiait de nombreuse.

 

 

 


■  REACTIONS

Le chanteur et homme politique du Nord-Kivu Jean-Louis Ernest Kaveo réagit à la disparition de Tabu Ley Rochereau.

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