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"KAISAPOLYBLOG" " BLOGGLOBTROTTEUR "
21 mars 2014

CRIMÉE-EURO-SANCTIONS : COMBAT D'ARRIÈRE GARDE

Crimée-Moscou

L´irrérapable est fait, le referendum a bel et bien eu lieu, le vote du dimanche 16.03.2014 dont le but est le rattachement de la Crimée à la Russie a, à plus de 90 % confirmé la scission de l’Ukraine.

Qu´elle arme de riposte reste t-il à la Russie pour déjouer les mesures d´étranglements économiques qui entrent en actions contre elle ?

Que ce serait-il passé si jamais les forces coalisantes étaient intervenues ?

Bien entendu tout était envisagé mais hélas, une guerre aurait occasionné des pertes en vies humaines, il aurait été possible de déloger les forces Russes mais alors à quel prix ?

Il aurait été possible de faire couler des bâtiments de guerre avec tout ce qu’il ya comme risques de déboucher sur une guerre nucléaire.

Parce qu’il n’y a pas eu de confrontation armée,  il demeure cependant certain que celle, verbale, diplomatique pour ce nouveau conflit, entre dans une phase des sanctions économiques, individuelles, sanctions contre la Russie. C’est une une Russie accrochée à la Crimée sans pour autant vouloir s´en détacher. Des cris de protestations sur l’illégalité de l´acte. Dès ce dimanche, une chose est désormais certaine, ce que les relations de tous genres entre la Russie et le front du refus de l’annexion de la Crimée sont au plus froid.Très mauvaise posture pour la Russie mais hélas, le sacrifice en vaut la chandelle. C´est une atmosphère très empoisonnée qui plane avec l´application des sanctions contre lesquelles Moscou essayera de lutter.

Dans un premier temps, Moscou qui a l´arme et l'argumentation éssayera de rappliquer par des contres mesures de chantages. Certes le gaze lui rapporte gros mais celui ci est un bien nécessaire pour des consommateurs européens.

Que va-t-il se passer?

La pilule est amère mais l'europe et l'amérique semblent n'avoir aucun moyen de l'éviter car , Moscou a joint la parole à l'acte en reprenant ce qu´'elle croit lui appartenir. La Crimée est redevenue russe.

Au coeur des réunions Euro, des sanctions appropriées pour faire plier l'échine à la Russie.

N'est-ce pas tard et presque impossible que la Russie fasse marche arrière?

le Gaze Russe dont 'Europe est conosommatrice crée des emplois et ravitaille, russe ou pas Russe, il n'a point de couleur, soviétique ou non, il va falloir y réflechir par deux fois avant de prendre une lourde décision... s'en passer, ne pas s'en passer? 

Est-ce que Moscou est prete à subir sans rendre la monnaie?

Moscou va à coup sure, concoter une un vaccin anti sanctions...mais ...en a-t-il les moyens avec sa rouble, une monnaie qui n'a point d'ailes pour voler par dessus des frontières, une monnaie qui n'est ni de référence, ni d'échange, des feuilles de choux, en comparaison au dollar américain.

Qu'elle stratégie adoptée disais-je pour contre-carrer, déjouer la traversée du désert que lui impose ces "tortionnaires"

Poutine s´en frotte tout de meme les mains car, il tenait à tout prix à leur faire avaler la pilule de l´annexion, ca y est, c´est chose faite, c'était donc si facile après le referendum maintenant, il reste à Moscou de déjouer toutes mesures d'ètranglements économiques.

Alors, j'imagine, j'imagine Moscou, à défaut de recourir à une autre équivalence monétaire, va tout de même tanter de se libérer des menottes d’échanges monétaires, économiques, des sanctions, des blocages des comptes. Bien avant que les décisions ne tombent, il ya quelques sociétés russes qui auront réussis à ésquiver, à faire volte face en vendant et en convertissant mais il y a plus astucieux, plus indépendant.

C´est  se défaire de cette esclavage monétaire, se détacher d´un dollars écrasant, s'en éloigner, s´éloigner de cette vipère monétaire qui vous injecte son venin dans le système à tel point que vous devenez complètement dépendant. La Russie va, tôt ou tard se détacher de la dépendance du dollar américain ou mieux encore, d'essayer de l´affaiblir, de le rendre vulnérable, le détruire, du moins, son monopole.

Seulement voilà, la tentative relève d´une stratégie de grande envergure sans laquelle, il sera très difficile de se défaire de la monnaie de référence que représente le dollar américain. Bien avant, d´autres ont voulu quitter des systèmes monétaires, tel le Cfa-français et américains, Européens.

Ils seront victimes de putsch et d´assassinats...

Kadhafi, Laurent Gabgbo, le sort de l´un et l’autre sont connus. En effet, le Colonel Kadhafi et les chefs d’états Africains caressaient c'ambitieux projet qui devait entré dans sa phase active en 2014. Quoi que ces initiateurs n’aient pas survécus ni réussis à mettre en exécution ce dernier, une autre tentative, parallèle semble être en gestation. C´est bien entendu le BRICS qui compte parmi ces membres, le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Inde   et enfin la Russie qui aura, à cause de l´actuel conflit et de son étranglement financier, grand intérêt à faire accélérer la réalisation d’une monnaie lourde, en contre poids d’une monnaie internationale posée sur des béquilles, eu égard à un endettement du gouvernement évalué en des dizaines, voir des vingtaines de milliards de dollars. À signaler aussi d´autres endettements de la réserve fédérale, non honorées qui atteignent des milliers, de milliards de dollars, autant de factures encore ouvertes. Quelles que soient les mesures prises par Moscou pour mettre un terme au système actuel et remplacer la devise de réserve mondiale par une monnaie aussi solide voir, plus solide que la monnaie américaine. Moscou va jouer sur une corde aussi sensible, c´est celle de ces tarifs qui risquent d'être doublés. Il y a aussi une connivence que Moscou risque d´appliquer c'est de ne point régler ces factures aux européens et américains tout comme aux banquiers.

Une fois ces opérations de déstabilisations de la monnaie américaine misent en branle, les choses sérieuses et plus inquiétantes vont devoir commencées. En attendant, le système d’échange actuel qui régit toutes sortes de transactions dans le monde s’impose et s’interpose pour des récalcitrants de la trempe de Moscou. Aussi longtemps que les ficelles du système financier Mondiale se trouveront entre des mains punitives de Washington, aucun état ne survivra économiquement, politiquement, socialement, militairement. Moscou n’ignore point qu’il n’y a que très peux d´alternatives pour se libérer de l’étranglement que provoquent des sanctions économiques.

Moscou ne cédera point d’un iota aux pressions d´une Europe qui veut tout avaler tout miné et même sous la barbe de l’union soviétique. La reprise de l´Ukraine est chose consommée. Tout est allé tellement vite à tel point que Moscou à accélérer les formalités en abordant la question ayant trait à la nationalité avec l´octroi des passeports russes aux habitant de la Crimée. La riposte de la partie restante ne perdra pas non plus de temps en imposant la même chose, ce qui signifie qu’elle a encaissé la fatale rupture, c'est en quelque sorte une résignation face à la dure réalité. L’ukraine, pouvait, si elle en avait les moyens, militaires entendu, riposté mais hélas, l’inégalité des forces est à tel point grande qu’elle ne pouvait qu'espérer du secours de la part de l’Amérique et de l’Europe. N’est-ce pas là le but du voyage qu’à effectuer le ministre Ukrainien, sans pour autant avoir réussit à obtenir gain de cause, une assistance militaire ?

La Russie, par la bouche de Poutine s’interpose  et s’interposera désormais à toute politique expansionniste amorcée par le reste du monde à l´exception de la Chine, l’Inde, l’Afrique du Sud, le Brésil qui feront désormais un front commun et qui se transforme petit à petit en front du refus contre la domination euro-américaine. 

Affaire à suivre

Tiré de "FUTUROSCOPIE"

garage rédactionnel suite...

Kaisa ilunga

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