RDC: PNEUS ENFLAMMÉ AUTOUR DU COUP "suite"

Il n'y aura pas de retrait du projet de loi électoral, controversé?

Les émeutes sont elles à même de donner matière à réflexion au gouvernement qui changerait de tac tic consistant à reculer pour mieux sauter?

La pierre d'achoppement qui est à la base des soulèvements populaires a déjà passé la rampe, jugé recevable, le projet de loi électorale qui se trouve sur la table d'un Sénat dont la démarche ne représente qu'une formalité.

La messe est déjà faite autour de l'enterrinement  ce qui confirme la vitesse de la caravane de la majorité kabiliste, caravane aveugle et sourde qui tue et écrase toutes et tous sur son passage.

Que dire alors des incidents d'avant le tripatouillage?

Au yeux d'un gouvernement préoccupé à comploter, à fomenter, il s'est agit d'une broutille bien négligeable. de quelques accrochages malheureux dont le scénario  est l'oeuvre d'une opposition envieuse et provocante, le gouvernement s'empressera de dresser un bilan revu à la baisse, réduisant et dédramatisant par la même les morts.  Selon le porte parole de ce gouvernement, les victimes et d'autres criards, malheureux pilleurs, à la solde d'une opposition mal intentionnée seront déférés devant la justice, menace faite par Mende, le porte parole.

il y a donc préméditation et détermination a poursuivre la méthode brutale, loin de jouer un rôle d'unificateur encore moins, celui d'extincteur des flammes et fumées, la reconnaissance ou l'enterrinement de cette loi fantoche qui est d'une traîtrise va désormais permettre aux camps d'éguiser les armes pour des empoignades pour la prolongation pour Kabila tandis que pour l'opposition,  l'acte en lui même comporte tous les ingrédients qui encouragent et perpétuent l'elan de l'anarchie et du despotisme.

Que de condamner l'illégalité comme l'a brillamment fait au nom de l'opposition, l'honorable Mokonda Bonza, les deux institutions vont cautionner et taire cette tricherie en se conformant religieusement au sens d'un texte qui servira désormais de frein et par la même, à l'impossibilité de recenser des populations dans les délais impartis, et ce, dans l'espoir de remettre en question le calendrier électorale. 

L'après tripatouillage s'annonce très tendu, tout ira désormais très vite avec les appels au calme et au respect de la constitution, ce refrain des états étrangers ne seront pas nouveaux et jamais ne suffirons à faire partir obligatoirement Kabila du pouvoir. Nous l'avons vécu avec ces mêmes états pendant le printemps arabes, à l'étape de l'Egypte. Pendant des troubles, les grandes puissances ont toujours essayé d'assister des population mais une fois que la situation bascule en faveur des tenants du pouvoir pourchassés au par avant, tel une personne qui monnaie les ébats, ils reviennent sans bruits assistés les tortionnaires d'hier. La RDC, une nation en pleine indignation de l'illégalité et de l'arbitraire qui ne devra depuis, ne compter que sur des efforts bien propres.