MONDIAL 2018: CARTON ROUGE À MOSCOU ?

Moscou s'agite et dénonce l'illégalité de l'application judiciaire américaine au delà de ses frontières.

Moscou n'a pas attendu longtemps pour dénoncer l'usurpation des pouvoirs dont a fait montre Washington dans l'interpellation de 14 membres de  de la Fifa soupçonnés de corruption. Cette réaction donne le coup de sifflet d'une démarche euro-américaine liée au conflit Ukrainien. Il y est question  de la poursuite de l'apploication des sanctions économiques contre Moscou dont l'on reproche l'envoi des soldats Russes sur le territoire ukrainien.

Empêcher la Russie de contourner les sanctions d'ici 2018 par un boycott européen de la coupe du monde sur le territoire Russe. Un document à ce propos existe deja et se trouvait sur la table au centre des discutions des états membres, actions coordonnées du G7 pour  un carton rouge qui écarterait Moscou ou le suspendrait dans la participation et l'organisation des grands événements Économico-Sportifsvoir, culturels.

Il y a 4 ans, moscou était concentré sur les jeux Olympiques d’hiver 2014 de Sotchi en février quand, l'Europe damera les pions dans les négociations entre l'ex gouvernement et l'opposition Ukrainienne que conduisait le poids lourd Klitshko convertit en politicien. L'allemagne et le reste de l'Europe qui étaient favori à l'indépendance de L'ukraine vis à vis de Moscou avait pleinement appuyé la démarche de celle-ci  et intimmer l'ordre de non ingérence à Moscou dont la riposte ne se fera pas attendre avec l'envoi des soldats en Ukraine. Depuis, la Russie campe sur sa position et n'a point lâcher prise malgrès l'imposition des sanctions économiques qui l'étrangle. 

Cette nouvelle empoignade entre Moscou l'Europe et l'Amérique qui s'interposent a dores et déjà dénaturé la démarche sportive  et d'ailleurs, les avis sont partagés en ce qui concerne l'application d'un tel boycott jugé contre productif par  la Fédération allemande de football (DFB) qui a à sa tête, Wolfgang Niesbach qui s'y est opposée tout en rappelant le boycott non productif de 1980 lié à l'invasion de l’Afghanistan qui était inutile et n'a pas donné les fruits escomptés  bien au contraire car ce sont les sportifs qui en avait souffert. Un tel boycott va à coup sûre, entaché le côté noble que l'on attribue, à tort, à la discipline sportive qui se voulait noble.

Kaisa Ilunga

En attendant, la commission européenne se trouve déjà sur le terrain pour renforcer, solidifier les sanctions comme nous l'explique oeil d'Afrique:

"A la demande des chefs d'état et de gouvernement, la Commission européenne devait présenter mercredi aux États ses propositions pour renforcer les sanctions contre la Russie, accusée d’avoir envoyé des troupes combattre directement au côté des séparatistes pro russes dans l’est de l’Ukraine. Sanctions contre la Russie, accusée d’avoir envoyé des troupes combattre directement au côté des séparatistes pro russes dans l’est de l’Ukraine. sanctions contre la Russie, accusée d’avoir envoyé des troupes combattre directement au côté des séparatistes pro russes dans l’est de l’Ukraine. 

L’UE a décidé de réduire l’accès de la Russie aux marchés de capitaux européens, imposé un embargo sur les ventes d’armes, les biens à double usage militaire et civil, et une limitation des ventes de technologies sensibles et d’équipements pour le secteur pétrolier.

Les principales pistes consisteraient à rendre encore plus difficile l’accès de la Russie aux marchés financiers européens, et de durcir aussi les conditions de vente des technologies qui peuvent avoir une utilisation militaire.

Les propositions seront soumises aux États membres et ces derniers prendront leur décision en prenant en compte les développements sur le terrain, a indiqué mercredi Maja Kocijancic, porte-parole du service diplomatique de l’UE.

L’Ukraine a annoncé mercredi un accord avec Vladimir Poutine sur un régime de cessez-le feu, mais le Kremlin a souligné qu’il n’était pas partie prenante au conflit et ne pouvait décider d’une telle mesure.

Selon la ministre italienne des Affaires étrangères et futur chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, l’UE doit prendre sa décision sur les nouvelles sanctions d’ici à vendredi.

Oeil d'Afrique