RDC: Un premier Ministre avec ou sans solution d´une crise qui perdure?

 RDC: MATATA 1er MINISTRE-SUR SA TABLE, "DOSSIERS MATATA MINGI?" OU "CASSES TETES!"

RDC: Tout espoir de sortie de crise volatilisé, de défis en défis

Nomination d´un 1er ministre, ancien ministre sous Kabila, l´avenir de la RDC se joue maintenant

Sécurité-Conjoncture difficile-La RDC divisée-Des maux qui rongent la "double" République

Kabila avait , dans un moment de rare sincérité, reconnu des irrégularités. était-il prêt à réparer la faute avec ce mea-culpa? Il l´a dit, l´a reconnu amis hélas, dira que cela existait sous d´autres républiques. étai-ce là un refus catégorique à ouvrir les portes d´une négociation inévitable qui, si elle venait à se réaliser, redorerait son image ternie? Y a-t-il eu des essais de dresser la table entre lui et Tshisekedi?

Oui, dira-t-on mais hélas très timide et non avec insistance. Combien de fois a-t-on lancé un appel au dialogue? 

Kabila était-il prêt pour un volte face politique qui pouvait ouvrir des portes d´une négociation difficile et compromise par un égoïsme débordant qu'ont affiché de part et d´autre les deux camps?

Impossibilité donc de mettre les deux personnalités face à face pour une priorité salutaire de la République; réalisation vouée à l´echec et sans espoir de désamorcer la tension qui demeurera aussi longtemps que le théâtre anti démocratique se poursuivra dans des hémicycles occupées bourrées à bloc, d´éléments Kabilistes faisant une majorité absolue.

Tshisekedi, pendant ces temps, en solitude imposée par peur de contagions démonstratives ou de révoltes; en isolation partielle dans sa République de Limete à Kinshasa, sectionné du reste de l´UDPS, sans bains de foules, on ne peu plus en désaccord avec des éléments dissidents qui opteront  pour une opposition sur la place publique et non en hors la loi. Du coup, l´UDPS tangue, perd quelques membres en désaccord avec la base, ils iront droit vers un parlement à majorité excessive, Kabiliste. Prise en otage dans une sorte de cul de sac antidémocratique bref après ce qui suit, il y a tout de même un

point fort et dramatique de l´imbroglio, c´est la :"double prestation de serment; deux fauteuils Présidentiels inconfortables" tandis que l´Union Européenne, la Belgique, La France et même les États Unis tout en relevant des irrégularités et tricheries, ne conseilleront pas une reprise quelconque du jeu électorale ni ne feront allusion à une quelconque annihilation.

Fausse partition donc des grandes puissances et ce, en contradiction avec les règles élémentaires d´une élection présidentielle en bonne et due forme.  Nous nous trouvons là, en face d´une triste réalité d´un Cautionnement injuste et contradictoire d´un pouvoir ne réunissant point l´unanimité ni l´adhésion de tous les congolais.

Cela dit, Kabila fera donc cavalier seul sur un peuple totalement divisé entre deux

Plus qu´une question de temps jusqu´à ce que "un homme de paille" sera désigné pour jouer les figurants dans une nouvelle dramaturgie congolaise. Cela vient d'etre fait.

Malgré ce qui suit, il restait encore au Président No1 Kabila, une marge de manoeuvre, un casse tête, une porte de sortie très étroite en direction d´une sortie de crise vis à vis des élections tant contestées.

la solution miracle, était donc un virage presque mortel en direction de Tshisekedi lequel avait dès le début des contestations, verrouillé toutes les portes d´une négociation.

À ce niveau, les prélats de la RDC,  pour une démarche couverte de sagesse, de bons offices entre les deux protagonistes, toute tendance ouverte au bénéfice de Tshisekedi. petite fausse note qui manquait de neutralité. Démarche donc compromise, vouée à l'échec eu égard aussi à l´indisponibilité de deux belligérants , l'entêtement et le refus de privilégier intérêt de la République.

Le 1er, Kabila, dira sa "disponibilité théorique", son ouverture au dialogue, sans pour autant vouloir faire le 1er pas vers son aîné Tshisekedi qui lui, exprimera sa révolte et demandera désobéissance à toutes les institutions de la RDC et ira jusqu´à ordonnerl´arrestation pure et simple de Kabila.

Seulement voila, le train lancé, Kabila poursuivra sa course folle fort de convaincre quiconque, il ira vers une étape qui creusera cette fois ci un trou énorme empêchant tout rapprochement; la nomination d´un 1er ministre, Matata Ponyo.

Un non recevoir de Kabila à partager avec un parti UDPS refusant toute solution de sortie de crise mais réclamant par contre, le départ du Président sortant. Blocage donc et maintient d´une situation de crise difficile à désamorcer.

Enfin, c´est des pages d´une triste histoire d´une RDC qui a manqué une occasion en or qui devait à tout prix passer par une réconciliation de deux personnes au bénéfice d´une RDC en agonie sur tous les plans. Une seule réalisation aurai permis un espoir et cette solution ne devait pas à tout prix etre  la remise du pouvoir à Tshisekedi pour raison de victoire mais pouvait être aussi, un partage avec sortie honorable ou mieux encore, alternance et pourquoi pas, privilégier la République avant toutes sortes de querelles partisanes ou bras de fer? Ils camperont donc sur des positions égoïstes et ce, au dépend d´un peuple fait martyr et d´une République très affaiblie. 

 Affaire à suivre

Kaisa Ilunga

Blogofort