M23: Pacotille d´armée faite pour cacher le RWANDA

Ouf, le Rwanda démasqué ! 

(L'Avenir Quotidien 25/07/2012)

Depuis des temps immémoriaux, la cohabitation rwando-congolaise fut au beau fixe. C’était à l’époque où cette République des mille collines fut dirigée par le défunt Président Juvénal Habyarimana. C’est le génocide de 1994. Pour les observateurs de questions politiques, quand un hutu est au pouvoir au Rwanda, les rwandais vivent paisiblement entre communauté hutu à majorité ethnique et la communauté tutsi minoritaire, disent les uns ; tandis que si la communauté tutsi accède au pouvoir, c’est la chasse aux sorciers hutus. Entretemps, c’est le Congo qui paie le prix de leur turpitude belliqueux. Certains arrivent à conclure que les deux ethnies s’entendent mutuellement pour se massacrer et présenter cette thèse à la communauté internationale qui les assiste à 50%.

Cependant, le contraire ce que, si la communauté tutsi est au pouvoir, l’autre communauté paie le prix du sang. C’est ce qui était arrivé depuis 1994, l’année à laquelle Paul Kagame entreprit sa longue marche diabolique vers le Congo de Lumumba. Sa thèse : poursuivre les génocidaires hutus sur le sol Congo. En réalité, la marche diabolique de Kagame n’avait pas pour but de poursuivre les génocidaires, plutôt d’entreprendre le vol des minerais congolais avec la complicité de ses parrains Anglo-Saxons. C’est l’agression sous la bénédiction américaine de Bill Clinton. C’est ici qu’il faut souligner que la France est pour beaucoup dans la souffrance qu’endurent les Congolais. C’est elle qui avait ordonné à Léon Kengo wa Dondo, alors premier ministre d’ouvrir le couloir humanitaire aux hutus transporteurs d’armes et munitions de guerres sur le sol congolais.

Pendant plusieurs années, la République Démocratique du Congo n’a cessé de crier à l’agression et à l’invasion de son territoire par son voisin naturel, le Rwanda. Ce dernier prétexte la protection de la communauté tutsi au Congo. Le Congo étant une mosaïque de tribus, dont chacune est minoritaire dans un ensemble, au nom de quel principe le Rwanda se sent-il chatouiller dans la protection de cette communauté tutsi congolaise vivant en paix au Congo ? En réalité, le Rwanda a allumé la mèche en entreprenant une longue campagne tendant à faire croire aux nations de petit esprit que cette communauté est victime de haine au Congo. Beaucoup ont cru à cette machination. C’est l’épuration ethnique à l’Est du Congo : 8.000.000.000 des Congolais ont perdu la vie à cause de la volonté diabolique du Rwanda ainsi que de ses parrains complices. Les Congolais sont victimes sur leur sol : affamer, déporter, déplacer, amputer des bras et enterrer vivants ou morts. C’est le prix payé par les Congolais au vu et au su de la communauté internationale. A en croire les analystes et observateurs avertis, le Rwanda dispose de 57.000 tutsi qu’il compte déverser au Congo afin de créer l’imbroglio dans la partie Est du Congo. Prétendre poursuivre les génocidaires hutus au Congo est un amalgame, étant donné qu’une bonne partie entre elle rapatriée déjà au Rwanda avec le concours de la Monusco, se retrouvent dans les rangs de M23, recrutés au Rwanda et envoyés pour déstabiliser le Congo.

« Au nom de la paix, j’irai là où il faut pour que les Congolais retrouvent la paix, même s’il faut signer le pacte avec le diable ». Ces propos raisonnent encore dans les oreilles des congolais, avait promis Joseph Kabila. Ce dernier a entrepris une vaste mobilisation diplomatique pour démasquer le Rwanda agresseur et parrain du Mouvement rebelle M23. Malgré les appels du Congo à la paix avec son voisin naturel, personne ne voulait entendre les cris de détresse des congolais, épris de paix. Ce rapport met en exergue la complicité manifeste de Kagame et de certains de ses officiers recherchés par la Cour pénale Internationale.

D.L.

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