EGYPTE: DU PRINTEMPS ARABE AU RAMADAN DE LA RÉVOLTE MUSULMANE

Le putsch qui remet le processus démocratique à Zéro

L´Egypte ouvre des nouvelles pages d´un ramadan de la Révolte musulmane qui se trouve à son début. en attendant, tout est allé trop visite avec la formation du gouvernement dit de transition, l´empressement était au rendez-vous alors que l´avenir était bien prévisible sur la résistance musulmane qui n´acceptera jamais ce putsch des militaire. L actuel gouvernement ne saura jamais gouverner dans le pays, le sang continuera, dramatiquement à couler à flot. Arracher  le pouvoir des mains des fous de Dieu et remettre celui ci aux militaires et aux païens, chrétiens et autres, c´est déshabiller Mohamed pour habiller Abdel Fattah al-Sisi!

Le ramadan des martyrs de la démocratie

L´Egypte va connaître et connaît déjà un ramadan des plus surchauffé, meurtrier qui fait des victimes qui seront élevés au rang de martyrs. Dores et déjà, la remise d´un pouvoir arraché, de force, pour l´une ou l´autre raison, lequel pouvoir est issu d´élection reconnue,légal dans un premier temps,reconnu aux  musulmans, ne débouchera que sur un chaos énorme!

celui ci, l´actuel ne saura jamais recouvrir la légitimité et la crédibilité nécessaire et aura des difficultés d´etre reconnu comme tel. Des signes précurseurs viennent des pays Européens qui intiment l´ordre au gouvernement actuel de permettre des manifestations pacifiques qui ne doivent en aucune façon êtres réprimées par l´armée.

Au départ,les partisans du président déchu islamiste Mohamed Morsi campaient en paix, place Tahrir et en face du palais présidentiel Itihadija oú l´armée avait, sans aucune raison, ouvert le feu. 

les Frères musulmans ont été abattus sur la route de l'aéroport du Claire lors d'affrontements avec la police. Tout en niant l´utilisation de la force, le ministère de l´intérieur annoncera son intention ou décision d´interdire toute sorte de manifestation. En attendant, on compte des morts du coté des musulmans, c´est sur la route de l´aéroport où ont eu lieu des affrontements entre la police et les musulmans.

Selon les médecins, l'hôpital de campagne improvisé dans le camp de protestation près de la mosquée des Frères musulmans al-Rabaa Adawija dans les quartiers du Caire Nasr City 75 manifestants ont été tués, des milliers d'autres ont été blessés par des coups de feu avec la police. 
Le Ministre de l'Intérieur Mohammed Ibrahim a averti que les protestations des partisans Morsi en face de la mosquée al-Rabaa Adaqija et près de l'Université du Caire seraient «très bientôt vertu de la Loi" et seront dissoutes... 
Le vendredi, des centaines de milliers de d'opposants Morsi s'étaient rassemblés au Caire. Le Chef de l'armée Abdel Fattah al-Sisi avait appelé à légitimer le rassemblement contre le «terrorisme et la violence», tuant au moins sept personnes selon les chiffres officiels et près de 200 autres ont été blessées.

 Les protecteurs du dernier pharaon tournent casaque et convolent avec la rue contre les musulmans. Le pouvoir actuel, imposé par les militaires, provisoire ou non, n´aura jamais de crédibilité, quelque soit le terrorisme dont l´on accuse les musulmans!

Ainsi donc, l´on se retrouve à la case de départ avec des descendants d´un pharaon qui feront tout pour le faire oublier derrière des barreaux dans une série de procès bis qui n´en finiront pas. Pendant ces temps,la partition de la rue se poursuivra avec son lot de victimes, sans pour autant réussir à arrêter l´hémoragie ni les voix des protestataires contre ce putsch qui rallume l´insécurité. Longtemps durant, l´on a cru, une fois pour toute, avoir démasqué le diable, anti-démocratique en la personne du dernier pharaon protégé par les hommes en uniformes. Mais voilà qu´une fois de plus, les militaires réussissent à renverser les rôles en précipitant les musulmans dans le gouffres en flammes des dits despotes et du coup, ayant vite tournés casaques en s´alignant du coté de la rue, ils deviennent fréquentables et voir, ministrables et même présidentiables!

Alors que tous, pendant un temps, étaient persuadés que le diable démasqué c´est celui qui était en uniforme,tenue de guerre et bottes noirs, armés jusqu´aux dents et non, les musulmans qui ont tergiversés avec le partage d´un pouvoir revenant à tous...

Le temps, le temps donnera raison au pouvoir légitime de Morsi, quelque soit son incapacité à procéder au partage équitable que l´on attribuera à un entêtement ou au manque de sagesse politique et pourquoi pas à l´ivresse du pouvoir et au fanatisme "charia-ble". le piège tendu a donné l´aubaine aux hommes en uniformes de reprendre le pouvoir des mains des nouveaux "terroristes musulmans". Eu égard à l´incapacité de former un gouvernement d´union nationale, le temps accordé de quelques jours à morsi qui avait reconnu sa faute et qui était pret à faire des consultations, fort du refus des partis d´opposititons à composer avec celui ci, l´echec était prévisible. Le courant entre Morsi et l´ancien et actuel ministre s´était déjà détériorée, au point ou le bras de fer entre les deux hommes était engagé et avait atteint un point de non retour; Morsi demandera à celui ci de retirer l´ultimatum, c´est une opposition ferme qu´il recevra et un contre ordre de démissionner purement et simplement, ordre de celui là même qu´il venait de nommer à ce poste du coup, rupture net!

Plus qu´une question d´heures pour destituer le président élu désormais aux abois. Entre celui ci est l´ex président déchu, le courant n´a jamais passé et d´ailleurs, l´on se souviendra des mises en gardes répétées de l´ex président qui demandera à celui ci de retirer l´utltimatum imposé de trois jours pour la recherche d´une solution débouchant sur une coalition. Un piège d´une impossibilité acquise qui permettra aux militaires de ramasser, de nouveau le pouvoir qui s´éloignait. Le putsch ne tardera donc pas de rayer de la liste, les musulmans dont il fallait à tout prix écarter du pouvoir eu égard à un fanatisme pousser à l´extrème, un fanatisme égoïste qui donnera désormais raison à la fermeté que les hommes en uniformes appliquent; en réalité, ceux ci ne céderont pas le pouvoir aux musulmans. Loin d´oeuvrer pour un rapprochement des tendances, les nouvelles condamnations à l´encontre de l´ex président Égyptiens n´auront réussies qu´à agrandir le fossé qui se creuse entre les musulmans et le reste de la population Égyptienne. Des poursuites sont aussi lancées aux chefs spirituels musulmans, sans oublier le fait que les comptes en banques de ces derniers sont complètement gelés. Il s´agit là d´une mesure qui démontre à suffisance que la situation dramatique qui prévaut actuellement en Égypte, ne sera pas désamorcée de sitôt.

Toute fois, avant d´en arriver à l´imposition de ce fait accompli,il y aura beaucoup de sang qui coulera sous les ponts, du sang dont la couleur ne disparaîtra pas de sitôt pour se confondre à celle des eaux troubles, avant de recouvrir un semblant de paix.

Le nouvel homme fort de l´actuel gouvernement, se trouve être, le même homme qui assurera la relève du dernier pharaon Égyptien, en la personne de l´actuel ministre de l´interieur.

Entre celui ci est l´ex président déchu, le courant n´est jamais passé et d´ailleurs, l´on se souviendra des mises en gardes répétées de l´ex président qui demandera à celui ci de retirer l´utltimatum imposé de trois jours pour la recherche d´une solution pour une coalition. Un piège d´une impossibilité acquise qui permettra aux militaires de ramasser le pouvoir qui s´éloignait des militaires.Le putsch ne tardera donc pas de rayer de la liste, les musulmans dont il fallait à tout prix écarter du pouvoir eu égard à un fanatisme pousser à l´extrème, un fanatisme égoïste qui donnera désormais raison à la fermeté que les hommes en uniformes appliquent; en réalité, ceux ci ont jurés de ne jamais céder le pouvoir aux musulmans.

Kaisa Ilunga

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