Anti Espionnage à Washington-Cavalcade Snowden-Moscou-Allemagne

SNOWDEN COLIS PIÉGÉ?

Les OO7 de l´espionnage qui ont tournés casaque sont encore en fuite mais derrière eux, l´amérique essoufflée, cherche à les récupérer pour les mettre au frais, menottes aux poings et ce, derrière des barreaux bien solides. c´est une filature entre des capitales que Washington a décidé. il lui faut à tout prix récupérer les fuyards qui continuent à vendre le véritable visage espion d´une Amérique démasquée!.

Snowden serait encore entrain de réfléchir sur une éventuelle planque qui lui assurerait sécurité et le mettrait, pour le reste de sa vie en une sécurité absolue, sans redouter de se retrouver un beau jour dans une valise étiqueté "retour à l´expéditeur dans une scène d´échange de prisonniers, celle ci se déroulerait sur un pont entre des agents Russes en Vestes noirs croisées, kalachnikov aux poings d´un coté du pont et américain de l´autre, tandis que les allemands joueraient les doubles agents et aimeraient joué les bons offices alors que l´espionnage qui est généralement aveugle n´épargne personne et peut être même que  le Président américain, lui aussi soit espionné dans sa sphère privée

Faca à face-Confession des espions 

Pendant ces temps, une délégation allemande des pontes de l´espionnage est en route vers Washington pour discuter des possibilités d´un lever d´espionnage individuel et à grande échelle. Au centre des discutions des plus curieuses entres les fouineurs auditifs, la fin de la mise sur table d´écoute d´uen chancelière Allemande soupçonnée , peut être au même titre que d´autres fauteurs des troubles?

L´entre espionnage d´espions

Dans tous les cas, Madame Merkel tout comme d´autres personnalités qui se sont relayés aux commandes de la République Fédérale, tous, sans écception aucune sont sur la table d´écoute de plusieurs pays. Aucune des grandes puissances à depuis, jamais eu l´intention de lacher prise; meme chose pour  les habitants des grandes villes. quoi que l´on dise, toute personne, citoyen européen doit savoir qu´elle est passible d´etre sur la table d´écoute sitot que le juge en donne le feu vert. Non seulement les citoyens sont écoutés, ils sont surtout espionnés à l´oeil et bien entendu à l´oreille. Quoi de plus imaginables pour les plus avertis d´analistes.

La RFA sème la peur, les puissances la redoute

Comme si cela pouvait être un fait du hasard ou une nouvelle pratique, tout le monde espionne tout le monde, la réalité est que, uacune des grandes puissances pouvait se permettre de lâcher l´oeil soupçonneux sur une des plus grandes productrice d´armes sophistiquées, l´Allemagne qui s´est semble t-il humanisée est encore dans le collimateur des grandes puissances qui redoutent son instinct de domination musclée et le risque d´un reveille de d´une croisade, une reconquete quelconque de la planète...Celà résonne telle une utopie mais hélas, personne n´aconfiance en l´Allemagne d´hier, nazie et celle d´aujourd´hui, toujours aussi riche et remarquablement forte et experte dans la fabrication d´armes à tuer; des armes de plus en plus sophistiquées qui se téléguident à des milliers de kilomètres et qui ont une capacité de déstruction intercontinentale et pourquoi pas des armes qui sont à meme de faire des ravages calcinantes. Dans ce domaine de l´armement, il ya une sorte de concurence entre les 3, 4 ou 5 gros fabriquant et ce, sous l´oeil agard de la planète, la quelle a des yeux partout mais refuse de voir ni d´entreprendre une démarche coup de poing d´élimination de toutes ces conneries tuantes!

Antennes-Camera , tels Champignons

 remonte à la période d´avant les deux guerres mondiales et semble n´avoir que pour seule démarche, de copier ou d´assouvir sa curiosité afin de ne se laisser surprendre. si l´espionnage ou contre espionnage pouvait servir au sabotage d´un prjet maléfique. Tenez il y a sur la toiture de l´ambassade Anglaise une construction des plus curieuse d´une antenne futuriste qui espionne toute l´allemagne, à ce propos, l´agence NSA ou NS...consort aurait vendu la mèche toute fois, ces images en contre plongées d´une toiture d´ambassade pourvue d´yeux et d´oreilles, nous les devons grâce à une prise satelitaire du top des tops, monsieur Snowden. Depuis, otu le monde est au courant du fait que tout le quartier ministériel et la chancellerie, se trouvent sur table d´écooute. Point n´est besoin de s´interroger sur les frontières des sphères d´écoute car, il semblerait que ces antennes sont à tel point puissantes qu´elle poursuivraient des politiciens et d´autres "cobayes" jusque dans l´expéditions de des "paquets digestifs" dans les toilettes et ce, 24 sur 24 question de veiller au grain.

éventuelle demande d´asile en RFA

Snowden risque t-il de ternir le ciel des relations entre l´allemagne et l´'Amérique libératrice?

Depuis que cette demande de refuge émerge, les sons de cloches résonnent en cacophonie entre les partis d´oppositions  et  celui de la Chancelière. Pour les verts, Snowden est le bien venu au nom de la transparence et de la justice dont Obama avait, voici 5 ans fait son leitmotiv, alors qu´en réalité, lui le N° 1 américain écoute, espionne toutes et tous. Pour le CDU, il n´est pas question d´acceuillir le "traître" de peur de ne porter préjudice à l´excellence des relations bilatérales entre les deux pays. Et pourtant, et pour tant, depuis que l´Amérique écoute, scrute, bref espionne la chancelière, une crise a transpiré des relations mais se trouve loin de les remettre en question. On s´interroge cependant sur les chances de voir Snowden jouir d´une reconnaissance d´asile à vie car tout retour au bercail représente un emprisonnement à vie? Situation des plus délicates qui est loin de trouver une issue des plus favorables pour les uns comme pour les autres. 

La RFA qui était sous surveillance depuis que le Führer s´était avéré ambitieux avec sa guerre mondiale en ayant pour objectif de mettre sous ces bottes noirs l´Europe et le reste du monde, l´oeil et l´oreille de l´humanité entière n´auront jamais quitté les faits et gestes d´une Allemagne prétentieuse et toujours en tête de tous les hits parades économiques et technologiques. Depuis que les performances de la RFA s´effectuent, l´amérique et le reste du monde s´inquiètent et redoutent d´éventuels réflexes guerrières d´une Allemagne, l´autre Allemagne , nazie aux réflexes dominateurs de terminator.

L´Amérique quand bien même, elle serait prête à desserrer la surveillance, jamais elle n´abandonnera ces vieilles habitudes d´un type curieux qui ne peut s´en passer à écouter chaque battement du coeur d´une planète dynamitée par des terriens en mal de domination. Démasquée, l´Amérique serait prête à diminuer la surveillance industrielle?

Ce sont là des promesses sans garanties, difficiles à vérifier; l´amérique accepterait d´arreter de tendre ces grandes oreilles satellitaires qu´elle s´était permise de planter sur le territoire Allemand avec  ou en coopération avec des maisons d´espionnage allemandes. Le scénario des écoutes téléphoniques résonne comme si il s´était agit d´une découverte sensationnel qui révolutionnerait les toiles d´araignés des télécommunications qui ont toujours existé. Ces pratiques, à ce qu´il parait, sont monnaie courante et étaient connue de tous. Méfiance oblige car, il ne s´agits pas du tout d´une nouveauté de taille.

 Des antennes d´écoutes d´espionnage poussent au ciel et sur terre telles des champignons et cela démontre à suffisance combien cette planète se trouve en déséquilibre sur des charbons brûlants , mieux encore sur une poudrière qui risque de conduire à une explosion sure d´oú, la question de savoir si oui ou non, l´espionnage, l´entre espionnage ne répond il pas à l´adage qui dit : " la méfiance vaut mieux qu´une réaction rapide à la défiance"

Méfiance tout azimut

Espionneurs espionné ?

Dossier au garage rédactionnel Ce dossier à scandale est loin d´etre bouclé car d´autres révélations suivront. Pour l´Heure, le grand accusé aux oreilles longues que tire le reste du monde se trouve être Washington. Whashington se trouve certes, aujourd´hui à la barre et semble être l´arbre du malheur de l´espionnage et pourtant, Washington qui exerce ce vieux métier dans tous les territoires des pays victimes, collabore étroitement avec des services d´espionnaet de contre espionnage des dits pays et ce, au su, vu et complicité des services respectifs des pays espionnés; là oú ce dé masquage dégage des fumées de collaboration dans les faits reprochés à Washington ce que depuis belle lurette, ces services mènent des combats contre le terrorisme mondiale la main dans la mains, en bouche à bouche et oreilles et n´ignorent point d´ouvrir l´oeil et le bon dans l´échange d´informations. Collaboration est donc le maître mot qui caractérise ces relations assisent sur une méfiance d´éspions espionnés. à l'allure ou vont les choses, nous n´allons pas tardé à apprendre que les victimes de l´éspionnage américain à grand échelle sont elles même des potentiels espions depuis qu´elles se savent espionnées. voilà une toile d´araigné difficile à démonter car cette constellation d´éspionnés et d´éspions est à tel point rouillée que sa soudure , avec le temps ne peut en aucune façon se dessouder ni fondre à la suite des demandes d´éxplications ou du démasquage de l´espionneur. Il s´agit là donc d´un dossier à suivre qui est loin d´avoir démasqué les espionneurs qui risquent de rejoindre l´amérique à la barre sous la même accusation :"d´espionneurs, espionné". Comme quoi ce ne pas au vieux singe qu´on apprend à jouer au malin et d´ailleurs, à malin-malin, malin et demi...les espionnés espionne peut etre aussi, à l´heure tour le grand espion...sait-on jamais!   

Kaiser Ilus 

Asile Politique pour Snowden "James Bond"

Éthique et morale sont les maitres mots qui ont poussé Snowden à vendre la mèche contre vents et marées. En ceui concerne son asile provisoire En Union soviétique, il se trouve que l´éscale de sa longue fuite ne va point s´arréter. Snowden trouverat-il ici sur terre une véritable cachette, un pays qui va lui assurer gites et couverts alors que l´Amérique risque de remettre en question toute relations courcicuitée par par une couverture d´asile d´un James bond ayant tourné Casaque contre la grand et "éxemplaire amérique d´Barck Obama aux longues oreilles d´écoutes? À ce qu´il parait, à la lumière des péripéties qui qui se succèdent en cascades et en découvertes, Snowden serait en route pour une demande d´asile en RFA, grand amie de l´Amérique qui débat pour l´heure sur l´éventualité d´une reconnaissance d´asile. Ce dossier se trouve à présent sur la table d´analyse d´une commission parlementaire Allemande "controle Gremium" oú monsieur Ströbele qui a rencontré Snowden sera écouté. Quelles sont alors les chances de voir ce dossier épineux et comprometant déboucher sur l´ouverture des portes d´une allemagne dont l´un des grands parti, le CDU a pratiquement refusé de lancer une bouée de sauvetage au fuyards? Fort heureusement, la décision finale ne revient pas seulement au CDU d´Angela Merkel, elle meme , éspionné jusque dans sa sphère privée depuis bien longtemps. C´est justement à ce niveau ou l´on arrive point à saisir le sens dún positionnement d´une chancelière victime et en même temps accrochée, mordue à l´obligvation de chioisir le camp le plus profitable soit, de rester en étroite collaboration avec l´amérique quelque soit les fait que celle ci l´espionne. La position de la chancelière est de privilégier les liens et accords existants entre l´Amérique et l´Allemagne; à croire que si celle ci demandait à l´Allemagne l´extradition de l´agent Snowden, la RFA risque une violation dune convention des Nations Unies qui se veut pourtant inviolable. 

L´Ue et des millions de citoyens européens sur la table d´écoute

«Spiegel» dimanche puis le «Guardian» ce lundi ont divulgué de nouveaux détails sur les écoutes du renseignement américain en Europe.

Les Européens ont exigé des explications sur le programme d’espionnage américain, qui aurait visé les institutions de l’UE et des millions de citoyens européens, alors que, dernier épisode en date, le quotidien britannique The Guardian a affirmé dimanche que la France, l’Italie et la Grèce figuraied´euront parmi les 38 «cibles» surveillées par l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine.

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   ParCordélia Bonal
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Face au déluge de documents communiqués via l’ancien consultant américain de la NSA, Edward Snowden, au cœur d’un imbroglio mondial digne des meilleurs romans d’espionnage, Bruxelles a averti même de possibles conséquences sur la négociation d’une zone de libre-échange transatlantique.

«Entre partenaires, on n’espionne pas !», a lancé dimanche au Luxembourg la commissaire européenne à la Justice, Viviane Reding. «On ne peut pas négocier sur un grand marché transatlantique s’il y a le moindre doute que nos partenaires ciblent des écoutes vers les bureaux des négociateurs européens», a-t-elle estimé, en réclamant que les Etats-Unis «dissipent ces doutes très rapidement».

La Direction nationale du renseignement américain (ODNI), qui chapeaute les 17 agences de renseignement du pays dont la NSA, a indiqué dans un communiqué transmis à l’AFP que les Etats-Unis«répondront de façon appropriée» à l’UE et à ses Etats membres par les canaux diplomatiques.

De son côté, le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht, a jugé sur une chaîne de télévision belge que l’affaire serait «très grave» si ces allégations étaient confirmées. «Clarté, vérité et transparence : c’est ce qu’on peut et doit attendre de nos amis et alliés. Les explications américaines sont nécessaires et urgentes», a affirmé sur son compte Twitter le commissaire français, Michel Barnier.

Les trois commissaires réagissaient aux révélations de l’hebdomadaire allemandDer Spiegel, qui a assuré dimanche que Prism, le programme d’espionnage de la NSA, avait visé les institutions de l’Union européenne. Le Spiegel fonde ses accusations sur des documents confidentiels dont il a pu avoir connaissance grâce à Snowden, qui a sollicité l’asile politique en Equateur et est bloqué depuis une semaine à l’aéroport de Moscou, son passeport ayant été annulé par les Etats-Unis qui réclament son extradition pour espionnage.

«GUERRE FROIDE»

La France a elle aussi demandé des explications«dans les plus brefs délais». «Ces faits, s’ils étaient confirmés, seraient tout à fait inacceptables», a déclaré le chef de sa diplomatie, Laurent Fabius. La ministre française de la Justice, Christiane Taubira, est allée plus loin, en estimant que si Washington avait bel et bien mené les opérations d’espionnage décrites par le Spiegel, ce serait «un acte d’hostilité inqualifiable».

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Pour son homologue allemande Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, qui a elle aussi réclamé des explications «immédiatement et en détail», «ce n’est pas sans rappeler des actions entre ennemis pendant la Guerre froide».

Un porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel a pour sa part estimé que les Etats-Unis devaient «rétablir la confiance» avec leurs alliés européens, à la suite de ces révélations. Le gouvernement allemand a communiqué aux Américains son «étonnement» durant le week-end, a déclaré le porte-parole, Steffen Seibert, ajoutant que cette affaire devait faire l’objet d’éclaircissements. «L’Europe et les Etats-Unis sont des partenaires, des amis, des alliés. La confiance doit être la base de notre collaboration. Et la confiance, dans cette affaire, doit être rétablie», a-t-il affirmé.

La Grèce a pour sa part réclamé des «clarifications» à Washington ce lundi. Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Constantinos Koutras, a ainsi fait savoir dans un communiqué que son pays «ne peut comprendre les informations concernant la surveillance, entre autres, des missions diplomatiques grecques de la part de services d’un ami et allié».

«CIBLES À ATTAQUER»

Selon le Spiegel, le programme était constitué non seulement de micros installés dans le bâtiment de l’UE à Washington, mais aussi d’une infiltration du réseau informatique qui lui permettait de lire les courriers électroniques et les documents internes. La représentation de l’UE à l’ONU était surveillée de la même manière, toujours selon ces documents, dans lesquels les Européens sont explicitement désignés comme des «cibles à attaquer».

Et les dernières révélations du Spiegel dimanche risquent d’enflammer l’opinion allemande, très sensible sur les questions de protection de vie privée. L’Allemagne est en effet «le pays européen le plus surveillé» par la NSA, avec 500 millions de connexions téléphoniques et Internet enregistrées mensuellement, assure le magazine, qui explique qu’une journée «normale» d’espionnage concerne environ 15 millions d’appels téléphoniques recensés en Allemagne, contre environ deux millions quotidiennement en France. L’Allemagne, comme la France, sont considérées par la NSA comme moins fiables que le Canada, la Grande-Bretagne, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, explique aussi Der Spiegel se fondant sur ces documents.

Selon le Guardian, l’opération de surveillance de la représentation française à l’ONU a été baptisée «Blackfoot» et celle visant l’ambassade de France à Washington «Wabash». L’ambassade d’Italie à Washington a été visée par une opération dont le nom de code était «Bruneau».

Les Européens sont pourtant «parmi les alliés les plus proches» des Etats-Unis, a assuré dimanche le conseiller adjoint à la Sécurité nationale, Ben Rhodes. Interrogée par l’AFP, la porte-parole du Département d’Etat américain, Marie Harf, s’est refusée à tout commentaire.

RECHERCHE «PAS INHABITUELLE»

De son côté, le secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui rencontrait son homologue européenne Catherine Ashton, a déclaré lundi que la recherche d’informations sur d’autres pays n’était «pas inhabituelle». «Lady Ashton a en effet évoqué (la question, ndlr) avec moi aujourd’hui et nous avons convenu de rester en contact. J’ai accepté de chercher à découvrir exactement de quoi il s’agit et je lui ferai part de mes conclusions», a déclaré John Kerry à la presse.

«Je dirai que chaque pays dans le monde qui est impliqué dans les affaires internationales, de sécurité nationale, exerce de nombreuses activités afin de protéger sa sécurité nationale et toutes sortes d’informations qui peuvent y contribuer», a-t-il ajouté. «Tout ce que je sais, c’est que cela n’est pas inhabituel pour un grand nombre de pays». «Mais je ne ferai pas plus de commentaires avant d’avoir tous les faits et de savoir exactement de quoi il en retourne», a-t-il ajouté.

Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a évoqué un possible«immense scandale», et le député européen écologiste Daniel Conh-Bendit a appelé à une rupture immédiate des négociations sur le traité de libre-échange transatlantique, qui viennent d’être lancées, tant qu’un accord n’a pas été signé avec les Etats-Unis sur la protection des données personnelles. Des négociations en ce sens, lancées en 2011, n’ont toujours pas abouti.

Après les premières révélations sur Prism, la Commission européenne avait assuré que Washington avait accepté d’informer les Européens. Mais la promesse ne semble pas avoir été tenue, Bruxelles ayant à nouveau réclamé le 19 juin des réponses «aussi rapidement que possible». Toujours selon le Spiegel, la NSA avait même étendu ses opérations jusqu’à Bruxelles il y a «plus de cinq ans».

En 2003, l’UE avait effectivement confirmé la découverte d’un système d’écoutes téléphoniques des bureaux de plusieurs pays - dont la France, l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Autriche et l’Italie - au siège du Conseil de l’Union européenne. Il est difficile de savoir s’il s’agit de la même affaire, l’enquête de la justice belge n’ayant débouché sur rien.