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"KAISAPOLYBLOG" " BLOGGLOBTROTTEUR "
16 août 2015

RDC: KINKIEY DIALELO MOBUTISTE BIS

 

L'heure des aveux semble avoir sonné

Sans commentaires, il annonce les couleurs de ce qui se mijote avant l'élection présidentielle mort-née et ce, à la veille d'un dialogue-qui s'avère être l'annonce de la non faisabilité, l'impossibilité par faute de temps et de moyens d'organiser une élection en bonne et due forme. Le pouvoir en place , après avoir occasionné et dresser le décor d'argumentations d'un calendrier électorale irréalisable voudrait avertir pour compromettre et associer, il est en fait question d'une mission très osée de supercherie, un jeux de carte sur table dont le but et d'embrigader toute l'opposition dans une complicité tac tic. Cela pouvait se faire aussi sans ou avec quelques chaises vides de l'opposition qui ne devait s'en prendre qu'à elle même sitôt que les dès étaient jetés sur une prolongation obligatoire soit un maintient du gouvernement Kabila pour des raison que je viens de citer auxquelles il faut ajouter celles ayant trait à l'evnetuel recensement  sur toute l'étendue, entres autres qualificatif, dans toute l'immensité d'une république sans véritables structures autoroutières, autant de raisons qui seront évoqué sans pour autant convaincre une opposition farouche et déterminée à bouter hors du fauteuil présidentiel un Kabila en fin de mandat.

Que nous réserve alors l'avenir 2016? 

Que reste -t-il comme stratagème après quelques demis échec de tripatouillage de la constitution?

Une complicité du sénat ballotté dans tous les sens selon le côté où le vent souffle fort quitte à retourner la veste au bon moment pour ne pas faire piètre figure face au peuple qui risque de sanctionner et de mettre le feux à la baraque. qu'à cela ne tienne, la marge de gestation est exiguë et compromettante. Il ya cette fois ci un risque gravissime d'excommunication politique au cas où la complicité préméditée serait découverte par une population transformée en cannibale alors, prudence...petits pas car pour la classe actuelle, tout le monde y passera, bien entendu sous la hache à double tranchant du tortionnaire-bourreau ainsi donc, il ya de l'électricité dans l'air. Pas de portes de sorties donc rendre le pouvoir est plus dangereux que de le garder, la sentence étant déjà tombée "autant mourir dans le siège" que de finir dans la gueule d'une population affamée et devenue cannibale"

Beaucoup de turbulence. Beaucoup de diatribes, des échanges de flèches dans tous les sens sauf, surprise que Kabila dise être prêt à céder le pouvoir si seulement si, un calendrier électorale était fait en association avec toute l'opposition sous condition de prolongation du mandat actuel sur une période de 2 à 3 ans au motif d'une période aménagée pour la prochaine élection. Ce gain de temps qui ne sera pas nouveau dans les perspectives de recherche du maintient dans le fauteuil présidentiel est une des alternatives dont pourrait se munir la majorité. 

Si seulement si l'opposition est totale à toute tentative de prolongation, il se pourrait que l'actuel locataire, en fin de contrat, remette les clés à un  oiseau de même plumage en procédant en une pirouette à la Poutine qui est une marche arrière à la primature comme tremplin pour la prochaine présidentielle.

 

BLOGOFORT

Kaisa Ilunga

En attendant, il y a lieu de suivre les déclarations d'un ancien chantre du dialelo mobutiste, caméléon de son état ayant tourné casaque pour une allégeance kabiliste. 

 

VIDEO.

 

 Il est grand temps de titiller l'opinion, l'heure du compte à rebours a sonné, tout le monde voit et entend:" Il ne se passe rien, pas de montée de fièvre électorale conclusion, tout est congelé. Que faire si ce n'est:" avoué", scruter la population,égratigner son impatience, remuer, piquer dans sa plaie pour estimer sa fureur et si rien ne se passe, recourir au doping puis dompter son impatience et enfin, l'embrigader dans une sorte de expectative, de nonchalance-indolence, fait accomplit ensuite, interviendra l'hypnose de tout un peuple dupé; quand le test ne frôlera point de soulèvement en masse, le coup de la prolongation passera enfin inaperçue pendant que l'opposition, infiltrée, corrompue implosera jusqu'à provoquer une hémorragie interne qui verra le trône du sphinx président élu mise en dégringolade, contre-dit dans sa politique de main tendue pour un dialogue avec observateurs vers celui qu'il accuse "d'usurpateur". C'est justement pendant les conciliabules et guerres de dauphins, en l'absence de testament au sein de l'UDPS et d'autres qui connaitront des excommunications politiques que la caravane sans tambours ni trompette kabiliste s'ébranlera pendant que les opposants affamés se mettront à aboyer à tue tête dans un désert politique.

BLOGOFORT

Kaisa Ilunga

 

RDC : Le Projet de Loi Adopté En 10 Minutes au Sénat, Pas D’Élections Présidentielles en 2016 ?

 

 

Alors que la décision de sa convocation signée par son président, Léon Kengo wa Dondo, fixait sa durée pour trente jours, soit du 11 août au 9 septembre 2015, la deuxième session extraordinaire du Sénat n’a vécu que l’espace d’une dizaine de minutes. Tout s’est passé tellement vite que le public venu assister à une séance plénière que d’aucuns qualifiaient de tous les dangers est resté sur sa soif.

Au finish, le projet de loi portant répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections municipales et locales a bénéficié d’un vote à la soviétique, soit 100 % des suffrages des participants. Sur les 77 sénateurs ayant pris part au vote, tous ont dit « oui » à la loi. On n’a enregistré aucun vote négatif et aucune abstention.

C’était quand même curieux de voir ceux qui s’étaient illustrés par l’école buissonnière lors de la séance de clôture de la première session extraordinaire, le vendredi 31 juillet 2015, après avoir dénoncé de nombreuses incohérences, des quotas des sièges qui ne correspondaient aux réalités démographiques des entités politico-administratives, voter positivement un texte qu’ils avaient vivement critiqué lors du débat général.

Le vote expéditif intervenu hier au Sénat a également surpris ceux qui croyaient que cette loi, qui fut d’abord rejetée à la chambre basse pour incohérences, avant d’être acceptée par les députés qui l’avaient retournée à son auteur pour enrichissement et correction, allait subir un toilettage minutieux et profond en vue de rétablir l’équité dans la répartition des sièges et restituer les vérités démographiques des circonscriptions électorales à travers le pays.

C’est la raison principale, comme l’a rappelé Léon Kengo, du rejet dans un premier temps de la loi par l’Assemblée nationale, en la renvoyant au gouvernement pour la révision de sa copie.

Pour rappel, les députés avaient fustigé les décrets portant création de nouvelles villes et communes, l’incorporation de quelques groupements et l’agrément de certains groupements de fait, l’attribution d’un siège minimal à certains groupements à nombre d’électeurs zéro, la répartition inéquitable des sièges entre les groupements à nombre d’électeurs élevé, la diminution sensible du nombre d’électeurs dans la plupart des territoires, le détachement de certaines localités de leurs territoires d’origines, la non prise en compte de nouveaux majeurs dans les scrutins à venir considérés comme « arriérés électoraux », la manière dont se déroulait l’opération de fiabilisation du fichier électoral par la CENI, etc.

Toutefois, il importe de signaler que les sénateurs de l’opposition n’étaient pas dans la salle. Renseignement pris, il est apparu qu’ils avaient résolu de boycotter cette énième session extraordinaire, la jugeant anticonstitutionnelle et sans objet. Quant au bureau du Sénat, il a affiché complet hier, avec ses sept membres présents.

Comme l’a dit Léon Kengo dans son discours d’ouverture, une fois l’ordre du jour épuisé, la session extraordinaire devait être clôturée. C’est ce qu’il a fait peu après le vote du texte venu du gouvernement, via l’Assemblée Nationale.

Après ce qui vient de se passer au Sénat, l’opinion nationale s’interroge au sujet des conséquences d’une loi qui attribue à certaines nombreuses circonscriptions électorales une taille démographique imaginaire, ce qui leur permet de glaner des sièges qu’elles ne méritent pas. A contrario, des groupements, secteurs, communes et territoires plus populeux que d’autres se retrouvent avec une faible représentation en termes des sièges, ce qui va se traduire par la surreprésentation d’entités peu peuplées au détriment de celles réellement habitées par un plus grand nombre de citoyens.

Le pays doit s’attendre à vivre un concert de protestations populaires à l’occasion des élections locales et municipales, lorsque de nombreux électeurs et candidats se rendront compte que leur groupement, secteur ou territoire apparait commun un « nain » administratif, alors qu’il pèse deux ou trois plus qu’un autre au plan démographique. Des citoyens du Congo profond accepteront-ils la disparition de leur entité de base de la carte électorale nationale au profit de certains groupements, secteurs et territoires reconnus fictifs ? Les architectes de la loi sur la répartition des sièges par circonscription électorale seront-ils en mesure de gérer les humeurs et frustrations populaires que pourrait susciter un texte mal ficelé ?

 

Christophe RIGEAUD

Afriarabia

 

BLOGOFORT s'interroge: 

Vers un troisième mandat?

Pourquoi pas si le le peuple est sous hypnose et que le gain de temps issus de la mise au congélateur d'une confection d'un programme électoral affiche la non-faisabilité et l'impossibilité d'une tenue d'élection? Tous les ingrédients ont été jetés dans la sauce constitutionnelle, devenue contradictoires et empoisonnée pour donner raison à la prolongation de l'actuel mandat. Pourquoi alors tout ce boucan orchestré autour d'un dialogue devenu depuis un dialogue des sourds au sein des partis politiques en désaccord, il ya lieu de penser que tout le monde a laisser dégouliner inutilement sa salive au lieu de la cracher sur les marchands d'une démocratie puante.

Affaire à suivre

 Kaisa Ilus

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